Pour la énième fois, les Forces armées maliennes (FAMa) sont accablées par un rapport de la commission des Nations Unies sur le Mali. Si nos militaires étaient accusés précédemment d’exactement sur les populations civiles innocentes comme d’ailleurs leurs homologues du Burkina Faso et du Niger, cette fois-ci ils sont pointés du doigt de crimes de guerre, une première du genre dans l’histoire de notre armée nationale. Aussi, des groupes armés ne sont pas épargnés. Ceux-ci sont accusés de crimes contre l’humanité.
Depuis hier, mardi 22 décembre 2020, on apprend sur les antennes des chaînes étrangères que les Forces Armées Maliennes (FAMa) sont encore accablées par un nouveau rapport de la commission des Nations unies sur le Mali.
La commission dit avoir des motifs raisonnables de le croire dans un rapport couvrant la période 2012 et 2018 et transmis au Conseil de sécurité. La commission affirme que l’armée malienne n’est pas la seule à être visée. En effet, les groupes armés qu’elle combat sont eux aussi accusés de crimes contre l’humanité.
On se rappelle que sous le régime d’Ibk, l’armée malienne a été accusée d’exaction sur les civils au Centre de notre pays, qualifiés d’innocents dans les différents rapports des organisations des droits de l’homme. Et peu avant la chute du régime d’IBK, un rapport de la Commission des Nations unies avait pointé du doigt des officiers supérieurs de l’armée malienne notamment leur implication dans le massacre des populations de certains villages dans les localités du Centre.
Dans ce nouveau rapport dont le contenu n’est pas encore rendu public, nos Forces Armées sont accusées de crime de guerre. C’est la toute première fois que l’Armée du Mali est accusée de la sorte, à un tel degré, notamment de crime de guerre. Du coup, la hiérarchie militaire est interpellée. Elle doit pouvoir s’expliquer et sauvegarder l’image de notre armée qui reste la vitrine de notre pays dans ce contexte de crise sécuritaire.
Source : Le Soir De Bamako