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NÉGOCIATION AVEC LES GROUPES DJIHADISTES D’IYAD AG GHALI ET AMADOU KOUFFA : PARIS ÉPOUSE DE PLUS EN PLUS LA POSITION DE BAMAKO !

Depuis belle lurette, Paris et Bamako ne sont pas sur la même longueur d’onde par rapport à la question de la négociation avec des groupes djihadistes maliens, dans la perspective de ramener la paix et la quiétude dans notre pays. Cette situation s’illustre par les propos du ministre français des Affaires Étrangères, Jean Yves Le Drian et de son homologue des Armées françaises, Françoise Parly lors de leur visite au Mali, il y a quelques semaines. Malgré tout, les nouvelles autorités ont tenu à suivre la volonté du peuple malien, exprimée lors du Dialogue National Inclusif, en faveur de négociations avec des groupes djihadistes maliens. Et depuis quelques jours, Paris semble revoir sa position sur cette question. 

 

“Des négociations sont possibles au Sahel avec certains groupes djihadistes locaux mais restent exclues avec les directions d’Al-Qaïda et du groupe État islamique”, a estimé avant-hier lundi 21 décembre la présidence française, précisant qu’un sommet sur la situation régionale se tiendrait en Afrique en février prochain.

“On mène une guerre contre deux organisations qui ne sont pas sahéliennes mais internationales et qui mènent un combat terroriste au-delà de la région”, a relevé une source à l’Élysée dans un entretien avec l’AFP.

“Avec l’État islamique au grand Sahara (EIGS), désigné comme l’ennemi numéro un lors du sommet de Pau en janvier 2020, il n’y a pas de négociation possible, il n’y en aura pas et personne ne le demande dans la région”, a indiqué l’Élysée.

“Mais la question est plus complexe avec le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, également appelée Jnim selon l’acronyme arabe), alliance d’organisations qui a prêté allégeance à Al-Qaida”, a rappelé Paris.

“L’état-major du GSIM répond à la hiérarchie centrale d’Al-Qaïda et est totalement intégré dans son organigramme. Personne n’a jamais réussi à négocier avec Al-Qaïda et ce n’est pas la France qui va le faire””, a expliqué l’Élysée. Avant d’ajouter que certains éléments du GSIM ont un agenda beaucoup plus national, souvent opportuniste, parfois régional.

Source : Le Soir De Bamako

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