Au 8e numéro de Rendez-vous avec Koulouba, Racine S. Thiam, directeur de la cellule de communication de la présidence, s’est inscrit en faux contre la rumeur de 150 millions de F CFA de salaire mensuel payé au président IBK. Il a estimé qu’à mi-mandat du chef de l’Etat, le pays se sort progressivement de la crise.
Sur les récentes déclarations de certains ténors de l’opposition sur le salaire du président de la République, Racine Seydou Thiam, le directeur de la communication présidentielle, a tapé du poing sur la table hier à la Maison de la presse. “C’est une campagne de communication fomentée sur les ondes. Personne ne gagne au Mali 150 millions de F CFA encore moins le président IBK. Cette accusation est injuste et amorale”.
Et de jurer la main sur le coeur que le fonds de souveraineté du Mali est le plus bas de la sous-région. La présidence malienne, dira-t-il, occupe aussi l’avant-dernière place des pays de la sous-région en termes de budget.
“C’est facile de critiquer au risque de provoquer une révolte populaire. Le salaire d’IBK reste le même que celui décrété par ATT depuis la transition en 1992. Il faut que tout le monde s’implique, y compris les hommes de médias, pour accompagner le pays”, a-t-il indiqué.
Pour Racine S. Thiam, le seul combat qui vaille aujourd’hui au Mali c’est la lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi, il a sollicité une coordination efficace entre toutes les composantes du pays (civiles, militaires et paramilitaires) pour relever le défi.
“Depuis plus de 60 ans, le Mali vit la pauvreté. Plus de 90 % de la population vit dans cette pauvreté. Mais le président fait tout pour améliorer les conditions de vie des populations. Cette lutte et cet engagement doivent être soutenu”, a-t-il déclaré.
Des acquis malgré tout
“Lorsque IBK accédait au pouvoir, le pays était quasiment à terre. En plus de la crise du Nord et des menaces terroristes, l’économie était instable et les institutions ne fonctionnaient pas aux normes. D’énormes chantiers attendaient déjà le chef de l’Etat”, a-t-il encore déclaré.
“C’est pourquoi il s’est engagé à rendre aux Maliens leur honneur. Cela s’est traduit par l’ouverture de plusieurs chantiers. Il y a eu des investissements dans l’électrification du pays, les chantiers d’infrastructures routières, l’éducation, la santé, l’emploi des jeunes et la formation professionnelle…
Par rapport au sport, le bilan de nos équipes nationales est significatif. Le Mali est présent sur tous les fronts et les joueurs glanent des trophées à chaque occasion”.
A en croire M. Thiam, depuis la signature de l’accord, aucun des belligérants n’a porté des armes contre les FAMa. En plus, ils sont tous pour l’unité du pays et ont accepté la forme laïque du Mali.
Sabéléh Dembélé
Source: Le Katois