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Quinzaine de l’environnement : L’Angesem face à la presse

Dans le cadre de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem) a organisé, le vendredi 7 juin 2019, une conférence-débat. L’objectif de cette conférence-débat était d’expliquer aux hommes de médias le rôle de l’Angesem dans la gestion des eaux usées dans notre pays.

La conférence-débat était animée par la directrice de l’Angesem, Sangaré Assian Sima, et Siriman Kanouté, chargé de communication de ladite structure, en présence du président de la commission nationale d’organisation de la quinzaine de l’environnement, Abdoulaye Témé. Elle a regroupé des dizaines d’hommes de médias au nouveau siège de l’Angesem sis dans la zone industrielle de Sotuba.

Cette conférence-débat, qui s’inscrit dans le cadre de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, visait à informer les journalistes sur le rôle de l’Angesem dans le dispositif d’assainissement du Mali. Selon Sangaré Assian Sima, l’Angesem dispose d’environ 11 stations d’épuration à travers tout le pays dont 5 dans la ville de Bamako, depuis sa création en 2008.

L’Angesem a été créée, selon elle, pour faire face aux besoins accrus d’assainissement du pays avec 38% seulement dans la capitale contre 16% en milieu rural. Toujours de l’avis de Sangaré Assian Sima, l’Angesem dispose de plus de 40 000 mètres linéaires de réseaux d’égouts.

Dans sa station d’épuration de Sotuba, non loin de son siège, se trouvent connectées 29 unités industrielles, 94 garages sans oublier la station dédiée à accueillir les eaux usées en provenance des teintureries. Elle a aussi touché du doigt les difficultés à l’Angesem qui se résument à l’insuffisance de personnel qualifié et surtout de moyens logistiques et financiers.

Concernant l’utilisation des eaux traitées au niveau des stations, les conférenciers ont fait savoir qu’elles peuvent être utilisées dans le jardinage surtout. S’agissant de la construction des stations de traitement du projet d’adduction d’eau de Kabala sur les deux rives et des stations de traitement de boues de vidange, la directrice a révélé les difficultés dans l’exécution de ces projets qui se caractérisent par l’absence de site pour leur réalisation. Un facteur qui a contraint l’un des bailleurs de fonds de reprendre son financement de l’ordre de 5 milliards de FCFA, pour le projet de Doumanzana en commune I. Il s’agit de la construction d’une station de boues de vidange. En vue de doter toutes les capitales régionales et les hôpitaux de stations d’épuration, Sangaré Assian Sima a lancé un appel pressant aux bailleurs de fonds pour le financement du secteur, capital dans le dispositif d’assainissement actuel de notre pays.

Abdrahamane Diamouténé
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QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT: Le PGRCI présente ses résultats à mi-parcours

Dans le cadre de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, qui s’est déroulée du 5 au 17 juin 2019, le Projet de gestion des risques climatiques et inondations (PGRCI) a organisé une conférence-débat afin de partager ses acquis à mi-parcours avec le public.

La conférence-débat était animée par Mme Manfing Koné, coordinatrice du PGRCI, en présence de la représentante du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), Mme Ag Rissa Mariam Maïga, et du représentant du directeur général de l’AEDD (Agence de l’environnement et du développement durable), Mohamed A. Maïga.

Cette conférence-débat, qui a lieu au restaurant du Parc national de Bamako, a permis d’éclairer la lanterne des participants sur, entre autres, les prévisions météorologiques et hydrologiques des crues ; la pollution de l’air ; l’alerte précoce en réponses aux risques d’inondations et leurs impacts sur les secteurs socio-économiques et le développement durable. Pour mener à bien ses missions, le PGRCI dispose d’un budget de fonctionnement de 6 milliards de FCFA.

La coordinatrice du Projet de gestion des risques climatiques et d’inondations (PGRCI), Mme Manfing Koné, a présenté le bilan à mi-parcours. Selon elle, le projet a mené des campagnes de sensibilisation en partenariat avec les structures partenaires sur les conséquences néfastes des inondations. Et de préciser que les messages véhiculés ont largement apporté un changement dans le comportement des populations, ce qui signifie, dira-t-elle, que les résultats à mi-parcours pour le PGRCI sont encourageants. Elle a remercié le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) pour son accompagnement à travers une assistance financière.

La représentante du PNUD, Mme Ag Rissa Mariam Maïga, a salué l’organisation de cette conférence-débat qui, selon elle, permettra au public d’apprendre sur les activités menées par le projet dans le cadre de la gestion des risques climatiques et d’inondations au Mali. Elle a réaffirmé l’engagement du PNUD à accompagner le Mali, particulièrement dans le domaine de l’environnement à travers l’organisation de la quinzaine de l’environnement dont les thèmes étaient cette année: «la pollution de l’air», pour la journée mondiale de l’Environnement du 05 juin et «25 ans– cultivons l’avenir ensemble», pour la journée internationale de lutte contre la désertification, le 17 juin.

Selon le représentant du directeur général de l’AEDD (Agence de l’environnement et de développement durable), Mohamed A. Maïga, il est important d’envisager des solutions tout en renforçant la participation et la coopération communautaire à tous les niveaux. À l’en croire, la célébration de la quinzaine de l’environnement est l’occasion de rappeler à chacun que les dangers environnementaux dans notre pays peuvent être combattus avec l’implication de tous.

Abdrahamane Diamouténé

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QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT: La coopération canadienne opte pour le reboisement

La direction régionale des eaux et forêts de Koulikoro, en partenariat avec la coopération canadienne au développement, a organisé une journée de reboisement à Koulouba. L’objectif de cette journée, qui s’inscrivait dans le cadre de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, était de contribuer à la lutte contre la désertification. Au total, ce sont 200 pieds d’arbre qui ont été plantés sur le flanc de la colline de Koulouba.

Cette journée de reboisement a rassemblé en plus des chefs coutumiers et religieux locaux, une importante partie de la population, le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Gakou, le directeur national des eaux et forêts, le directeur adjoint de la coopération canadienne, Tejumo Ogouma, le représentant du palais de Koulouba, le directeur régional des Eaux et Forêts de Koulikoro.

Au total, ce sont 200 pieds d’arbre qui ont été plantés sur le flanc de la colline de Koulouba. Cette journée visait à lutter contre la désertification qui constitue un danger pour notre pays.

Le représentant du maire de la commune III du district de Bamako a, au nom du conseil communal, remercié les organisateurs pour cette belle initiative. Il a affirmé que la mairie jouera sa partition dans la lutte contre la désertification.

Selon le directeur adjoint de la coopération canadienne, Tejumo Ogouma, les thèmes retenus pour la célébration de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, à savoir : «La pollution de l’air» et «25 ans, cultivons l’avenir ensemble», sont des enjeux environnementaux d’importance tant au niveau national qu’international. Il a salué les efforts du gouvernement malien dans la lutte contre la désertification avant de réitérer l’engagement du Canada à accompagner le Mali dans le secteur de l’environnement et du changement climatique.

«Vu l’ampleur du phénomène de la déforestation au Mali, il est important de cumuler ces petites actions qui engendreront des résultats notables contre l’avancée du désert. Le Canada continuera à jouer son rôle de premier plan à travers ses contributions aux fonds multi-bailleurs sur l’environnement et le climat» a-t-il déclaré.

Le directeur national des eaux et forêts, Mamadou Gakou, représentant le ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable, a réaffirmé la volonté du gouvernement malien à lutter contre la désertification qui, dira-t-il, menace notre pays. «Le ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable, à travers la direction nationale des eaux et forêts, ne ménagera aucun effort pour lutter contre la désertification. Cette lutte, nous ne pourrons la gagner qu’à travers le reboisement» a a-t-il ajouté. Il a remercié la coopération canadienne pour son engagement aux côtés du gouvernement malien particulièrement pendant la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement.

Abdrahamane Diamouténé

Source: Le Débat

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