Réclamé avec exigence par le M5-RFP, cautionné par la majorité présidentielle par un silence coupable qui ne dit pas nom et visiblement lâché par France d’Emmanuel Macron, IBK a fini par capituler, en quittant ses fonctions de président de la république du Mali, depuis le Camp de Kati.
Condamné à l’unanimité par la communauté internationale, la Cedeao a exigé des putschistes le rétablissement du président démissionnaire dans ses fonctions. Tout en excluant pas d’intervenir militairement pour arriver à cette fin, l’organisation sous-régionale a mis sans management le Mali sous embargo. Si les Maliens restent confiants dans leurs forces armées pour contrer la force puissante de la Cedeao, ils restent cependant inquiets des préjudices et conséquences inhérentes à l’embargo dans un pays continental dont l’économie est presque est à terre, à cause de l’insécurité, de la mauvaise gouvernance et de la pandémie à coronavirus. Si le Sénégal et le Niger se soucient des conséquences d’une asphyxie générale du Mali, aux yeux des présidents de la Guinée Conakry et la Cote d’Ivoire en quête de trois mandats controversé, il faut faire comprendre aux militaires que l’heure des coups d’Etat est révolue. Sans attendre leurs pairs, ils ont ordonné la fermeture de leurs frontières avec le Mali, l’arrêt des transactions financières entre autres.
Amidou KEITA
Source: Le Témoin