C’est une grande dame. Pas grande par la taille, mais par sa position sociale dans le pays. Et c’est justement cette position qu’elle met en avant pour exercer une sorte de diktat sur le football national. Elle a juré en effet que tant qu’elle continuera d’avoir de l’influence dans ce pays, le Djoliba, ce club que sa famille a toujours adoré, n’ira pas en 2è division. C’est pour aller à l’encontre des décisions de la Fédération malienne de football et on a très tôt fait de la voir derrière la décision de suspension des stades par le Ministère des Sports. Vous l’avez reconnue ? Encore quelques indices ! La dame en question, était basketteuse et se presse de l’afficher fièrement sur son CV. Mais disons que si elle est une grande dame, elle est courte par sa taille et ne jouait donc pas au poste de pivot. Même si d’aucuns disent qu’elle était virevoltante sur le terrain de basketball. Peut-être aussi que par déformation, parce qu’elle est très proche de la Fédération de ce sport de muscle appelé bras de fer, elle ne rechigne pas à en engager un chaque fois que l’occasion se présente. Reste maintenant à voir si devant la Fifa, elle assumera son immixtion intempestive dans la gestion du football national car si le championnat reste bloqué à cause de son désir d’imposer son penchant pour le Djoliba, c’est tout le football malien qui risque d’en pâtir. Ce jour-là, elle répondra de ses responsabilités face à tel gâchis. Un don important de machines à coudre, matériels ménagers et de protection de l’environnement est promis à celui ou celle qui aura la bonne réponse.

La rédaction