L’Action des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD), à travers son programme »Youth action for peace » (action de la jeunesse pour la paix), a organisé, samedi dernier, à son siège en commune V, une rencontre sur le concept de la » Police de proximité « . L’invité du jour, Le Commissaire divisionnaire, Boubacar Sokona, chargé de cours à l’Ecole Nationale de Police, a donné des explications sur cette initiative visant à rapprocher la police des populations afin de restaurer la confiance entre les deux parties etgarantir la sécurité.
ls étaient quelques dizaines de jeunes représentants de plusieurs associations à prendre part à ce neuvième numéro de »Youth action for peace », initiée par l’AJCAD. Les participants ont suivi avec attention les explications du Commissaire divisionnaire Boubacar Sokona sur le fonctionnement et les principes de la Police de proximité, adoptée par les plus hautes autoritésafin de répondre efficacement aux besoins de sécurisation et d’endiguer la crise de confiance entre populations et Forces de sécurité.
Selon le Commissaire Sokona, la police créée pendant la période coloniale (1925), a trois missions fondamentales : laprotection des personnes et des biens, le maintien de l’ordre public et l’application des lois et règlements. Et pour la mise en œuvre efficiente de ses missions, plusieurs paramètres sont pris en compte. » En principe, il faut un policier pour sécuriser entre 300 et 400 personnes. Au Mali on est presqu’à un policier pour 1.500 à 2.000 personnes. Cependant, l’Etat fait beaucoup d’efforts notamment à travers les récents recrutements « , a indiqué le commissaire divisionnaire.
La police de proximité expérimentée pour la première fois par l’Angleterre, selon le commissaire Sokona, permet de rapprocher la police des populationset renforcer la confiance afin de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.Elle est basée sur six principesà savoir : la proximité, le partenariat,la prévention,la résolution des problèmes de sécurité,la redevabilitéet le respect des Droits de l’Homme.
» Il faut une synergie d’action et une complicité entre les agents de la police et les populations et que chacune des parties soit imprégnée de ses rôles et responsabilités pour le bon fonctionnement de la Police de proximité « , a insisté le Commissaire Sokona.
Moussa Bilaly Sidibé
Source: L’Indépendant