Le chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, a animé hier une conférence de presse. Il a exprimé l’optimisme de son organisation pour la tenue de la présidentielle de 2018 au Mali dans le délai constitutionnel.
Conformément à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, le représentant de l’organisation continentale au Mali souhaite la tenue de la présidentielle malienne dans les délais constitutionnels.
Il a déclaré que la priorité de la Misahel c’est l’organisation de la présidentielle libre et transparente. Et pour cela, il a préconisé le dialogue et le consensus fécond entre les acteurs impliqués dans l’organisation du scrutin présidentiel. “Je recommande le dialogue entre le gouvernement, l’opposition, la société civile”.
Quant à l’Union africaine, selon le conférencier, elle jouera sa partition comme à l’accoutumée : elle enverra des observateurs dans les différentes zones. Son appui financier sera déterminé dans les prochains jours.
Le président Buyoya reconnait les difficultés et les réalités du terrain. Car, selon lui, le mois de janvier et le début du mois de février ont été marqués par des violences inouïes qui jurent avec la protection des droits humains. C’est la raison pour laquelle il a réitéré sa confiance aux autorités nationales pour les efforts déjà déployés afin d’apaiser la situation.
Sur les questions relatives à l’organisation du scrutin sur toute l’étendue du territoire, l’ancien président du Burundi a estimé que les communales se sont tenues dans les mêmes conditions. “Je ne suis pas pessimiste déjà en 2017 les communales ont eu lieu dans le même contexte”.
Yehia Mahmoud, Stagiaire
Source: L’indicateur du Rénouveau