Les élections législatives pointent à l’horizon. Les candidats fusent tous azimuts. C’est ainsi qu’à Daoudabougou, en commune V du district de Bamako, les candidats défilent tous les jours. Or aucun d’entre eux ne provient de ce quartier populeux.
Il faut signaler que les habitants de ce quartier participent massivement aux élections. Il est vraiment temps que les populations de ces genres quartiers ouvrent leurs yeux pour choisir des candidats capables de parler des quotidiens auxquels elles sont confrontées. Comment comprendre qu’un quartier capable de basculer les élections en faveur du candidat de son choix puisse être le moins développé : manque ou insuffisance d’eau potable, grande insuffisance d’électricité, de routes, le marché à l’état délabré et désorganisé, le Cscom dans des conditions lamentables … A cela s’ajoutent les extorsions et détournement de lots par certains conseillers communaux au profit des « bras longs », la jeunesse délaissée et reléguée au second plan.
En effet, certaines populations, surtout celles des quartiers moins développées ignorent que le député est élu pour qu’il représente les yeux et oreilles de sa communauté à l’assemblée nationale.
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Aminata Sanogo