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Pour mieux soutenir les producteurs de la gomme arabique : L’unité de mise en œuvre du projet cadre intégré remet des motos et tricycles

Le jeudi 12 janvier l’unité de mise en œuvre du projet cadre intégré a organisé à la Direction Nationale du commerce et de la concurrence DNCC, la réunion du comité de suivi de ses projets de la catégorie 2 sous la présidence du secrétaire général du ministère du commerce, Sidy Mohamed Ichrache. Outre le secrétaire général du ministère on pouvait remarquer la présence du Directeur national du commerce et de la concurrence Modibo Keita et le coordinateur national du projet, Mohamed Sidibé.

gomme arabique malienne

La rencontre a été sanctionnée par la remise par le projet  de matériel roulant aux producteurs et collecteurs  de la gomme arabique  pour  permettre un bon déroulement de la campagne commerciale 2016- 2017.

Pour mettre dans les conditions les acteurs de la gomme  arabique l’unité de mise en œuvre du cadre intégré  a décidé  de prendre le taureau par les cornes en livrant    13 tricycles aux producteurs des 13 cercles gommifères et 11 motos Sanily aux collecteurs de la gomme.

Le secrétaire général du ministère en remettant les équipements aux bénéficiaires entendait prouver la détermination du gouvernement à soutenir  cette filière prometteuse longtemps relégué au second plan. Pour le projet il s’agit d’améliorer  les conditions de travail  des acteurs de cette filière en permettant la production de la gomme arabique en quantité et en qualité.

Cette aide vient s’ajouter au fond  de garantie mis en place  par le projet pour soutenir non seulement  les collecteurs  mais aussi les   exportateurs. Le fond en question permettra de résoudre l’épineuse question  de préfinancement. Dans ses propos le  Mohamed Ichrach dira : «  le projet gomme arabique est un projet fondamental au niveau du ministère du commerce. Il permet d’exploiter une ressource naturelle   dont nous disposons. Il a été initié par le gouvernement pour accompagner  les producteurs afin d’assurer la qualité du produit ».

A sa suite Madame Tounkara Fatoumata Diabaté   de la coopérative des femmes de Yelimane indiquera que : « notre travail se fait pour la plupart du temps dans les coins de brousse. C’est pourquoi cet appui est nécessaire car elle facilitera la mobilité ». Avant de poursuivre le visage souriant : «  on était obliger de prêter ou de louer des motos  ce qui nous contraignaient à faire vite. Avec nos propres engins on peut sillonner plusieurs villages le même jour ».

Pour le coordinateur du cadre intégré Mohamed Sidibé, grâce aux appuis   et aux actions de sensibilisation  et de communication la filière se porte mieux  et les acteurs de la gomme arabique  sont conscients de l’importance de ces produits dans l’économie nationale. Sans être prétentieux le chef de projet de dire que l’objectif  est d’atteindre 4000 tonnes pour la gomme première catégorie (acacia Sénégal) et 5000 tonnes de gomme friable. IL a martelé que le projet est un projet structurant  avec une perspective qui ne peut que s’inscrire  dans une logique de recherche en synergie avec d’autres départements ministériels et autres acteurs du secteur privé particulièrement les transformateurs pour apporter de la valeur ajoutée

La gomme est produite dans 177 communes : ce qui  a nécessité la mise en place de sociétés coopératives. Déjà 20 forages sont opérationnels  pour approvisionner les pépinières de gomme en eau  qui seront mises à la disposition des producteurs de nombreuses femmes. Les bénéficiaires pourront également mener des activités génératrices de revenus à savoir maraichage et pisciculture.

Le coordinateur du cadre intégré  n’a pas manqué de souligner que son projet travaille dans le sens de convaincre  les operateurs économiques pour que ces derniers dans le cadre du partenariat public- privé mettent en place des unités de  transformation  de la gomme arabique  jusqu’ à l’ultime  phase qui est l’atomisation qui consiste à transformer la gomme en poudre. Cela permettra de multiplier par dix  la valeur de la marchandise à l’exportation. Et Mohamed Sidibé de dire que la filière est porteuse car elle peut contribuer à la lutte contre la pauvreté.

Badou S. Koba

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