Envoyée par le front international des sociétés civiles panafricaines(FISPA) le samedi dernier à la cour pénale internationale, cette plainte demande à l’instance internationale d’ouvrir des enquêtes sur la crise libyenne.
Il accuse l’ancien président de la France Nicolas Sarkozy de « crime de guerre et crime contre l’humanité ». Selon le président du bloc d’intervention pour une réunification entière (BIPREM FASO KO) Lacine Diawara, il est à la base de la mort du guide libyen Moummar Kadhafi ainsi que de la déstabilisation du Sahel. Il affirme aussi que ce mouvement attend promouvoir la démocratie en Afrique.
Quant aux observateurs, cette plainte a peu de change d’aboutir à un résultat. Pour certains d’entre eux, ce dossier a besoin de l’accompagnement des grandes puissances comme la France te les États Unis d’Amérique. Ce qui, selon eux, est inimaginable. Toutefois selon Boubacar Bocoum, un politologue malien, cet acte est un symbole qui marque, l’éveil de la société civile africaine.
Cette association d’une quinzaine d’organisations des sociétés civiles n’entend pas se limiter à cette action affirment les membres. Selon eux, des actions vont être bientôt enclenchées au niveau sous régional. Par exemple aider la société civile togolaise à prendre son destin en main pour trouver une solution à la situation politique qui prévaut au Togo.
Initié par le BIPREM et mis en place le week-end dernier à Bamako, ce front regroupe les organisations de la société civile « Y’EN A MARE » du Sénégal, « le BALAI CITOYEN » et le « PEUPLE NE TE VEUT PLUS ». Il est parrainé par le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly.
Hamadoun Maiga