D’après les informations rapportées par notre confrère Kassim Traoré, journaliste à Diany TV FM, l’État sénégalais aurait pris une décision ferme de ne plus reconnaître la carte NINA (Numéro d’Identification Nationale) malienne comme document valide pour l’entrée sur son territoire. Cette mesure serait en vigueur depuis environ une semaine et aurait suscité de vives inquiétudes parmi les ressortissants maliens souhaitant se rendre au Sénégal.
Bamada.net-Selon les autorités sénégalaises, seules deux pièces d’identité seraient désormais acceptées : la carte biométrique de la CEDEAO ou le passeport CEDEAO. En conséquence, les personnes présentant uniquement une carte NINA malienne se verraient refuser l’accès au territoire sénégalais.
À Lire Aussi : L’embargo de la CEDEAO sur Mali agit sur la cimenterie sénégalaise
Des efforts diplomatiques maliens sans succès
Les autorités maliennes auraient engagé des négociations pour tenter de résoudre cette situation, mais en vain. L’État sénégalais, selon les mêmes sources, serait resté inflexible, exigeant strictement les documents biométriques conformes aux standards de la CEDEAO pour toute entrée sur son territoire. Cette posture ferme semble indiquer une volonté de renforcer les contrôles aux frontières dans un contexte de tensions régionales.
Conséquences pour les Maliens
Cette mesure aurait des répercussions importantes sur les Maliens, notamment sur ceux qui utilisent régulièrement la carte NINA pour leurs déplacements. Les commerçants, étudiants et familles ayant des liens transfrontaliers entre les deux pays seraient particulièrement affectés. La situation pourrait également compliquer les échanges économiques et sociaux entre le Mali et le Sénégal.
Une question de conformité régionale ?
La décision du Sénégal pourrait s’inscrire dans un effort pour harmoniser les documents d’identité à l’échelle de la CEDEAO. Cependant, cette politique soulève des questions sur la coopération régionale et la prise en compte des difficultés propres à chaque État membre.
À Lire Aussi : Contrecoups des sanctions de la Cedeao : le Sénégal perd le précieux marché malien.
Pour l’instant, aucune solution alternative ne semble être envisagée par les autorités sénégalaises, tandis que les Maliens concernés devront se munir de documents conformes aux exigences pour circuler librement au Sénégal.
Affaire à suivre.
NB : Toute reproduction, intégrale ou partielle, sans une autorisation explicite de notre part est strictement interdite. Cette action constitue une violation de nos droits d’auteur, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour faire respecter ces droits.
Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net