Le Collectif des Associations musulmanes du Mali, dirigé par Mohamed Kimbiri, organise, le samedi 11 juin prochain, à partir de 16 heures 30 minutes, devant la Bourse de Travail, une marche pacifique de protestation. L’objectif est d’attirer davantage l’attention des autorités de la Transition sur la désastreuse situation des étudiants de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG).
Face à l’absence d’une société civile soucieuse de l’avenir du pays, le silence mi- coupable et mi-complice des associations de parents d’élèves, et l’insouciance avérée de la Commission-École du CNT, le Collectif envisage d’organiser cette marche de soutien aux étudiants de la FSEG afin d’attirer l’attention sur leur sort calamiteux. Cette marche, soumise à l’approbation du Gouverneur, est prévue pour le samedi prochain.
Il s’agit à travers cette manifestation d’attirer davantage l’attention des autorités de la Transition sur la désastreuse situation des étudiants de la FSEG.
D’après le Collectif, » la faculté est dans un état de déliquescence sans précédent, avec des années académiques qui se chevauchent. Un constat amer et peu enviable, sur le plan académique, le retard et les chevauchements ont atteint un palier jamais égalé. Beaucoup d’étudiants peinent à obtenir leur licence. Car, au lieu de trois ans, il leur faut six ans. L’arrivée de 11.000 nouveaux bacheliers de 2021 dans cette Faculté, sur une population de plus de 44.000 étudiants, a aggravé la situation « .
Face à cette liste, non exhaustive, des difficultés quotidiennes des étudiants, seule l’issue d’une grève illimitée des nouveaux bacheliers pourrait garantir un minimum pour les études de tous, y compris les anciens. C’est pourquoi le comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), que pilote Lamine Traoré, a invité, lundi, Les étudiants inscrits en première Année de cette année, sont à la maison (Grève illimitée des bacheliers 2021) jusqu’à nouvel ordre.
Il faut souligner que cette marche est organisée en collaboration avec les syndicats des étudiants et des éléments de la société civile.
YC
Source: L’Indépendant