L’opérationnalisation du guichet n° 1 du Fonds national d’appui à l’agriculture (FNAA) était lundi au centre d’un atelier organisé par le Centre national de la recherche agricole (CNRA).
Lancés dans la salle de conférence de la Maison des aînés par le représentant du gouverneur du district de Bamako, Yaya Waïgalo, les travaux ont aussi enregistré la présence du directeur régional de l’agriculture de Bamako, Souleymane Yacouba Maïga et d’une foule de consultants nationaux et internationaux.
« L’atelier régional de restitution des résultats de l’étude de faisabilité pour l’opérationnalisation du guichet n° 1 du Fonds national d’appui à l’agriculture » était l’intitulé de cette rencontre qui a duré 2 jours. Et dont les objectifs essentiels sont l’analyse participative sur les prélèvements possibles en vue du financement des activités agricoles dans le cadre du Fonds national d’appui à l’agriculture (FNAA) et l’identification participative d’autres niches de financement.Le FNAA a été créé par la loi n° 10-031 du 12 juillet 2010 sous forme de compte d’affectation spécial du budget de l’Etat. Ses sources d’alimentation sont, entre autres, les subventions de l’Etat et des collectivités territoriales, la contribution des organisations professionnelles agricoles, le prélèvement d’un pourcentage des redevances perçues par les organismes de développement rural. Cette étude de faisabilité, dont les résultats sont rendus publics, a été commanditée en début 2016 dans le cadre des appuis du Projet d’amélioration de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP). Réalisée par une équipe de consultants, cette étude a permis de rencontrer de nombreux représentants des différents groupes d’acteurs concernés par l’opérationnalisation du FNAA parmi lesquels les responsables de préparation et de mise en valeur des politiques du secteur, les producteurs et leurs organisations, le secteur privé, les prestataires de services, les financiers, entre autres.
Pour le représentant du gouverneur du district de Bamako, Yaya Waïgalo l’opérationnalisation du FNAA permettra de remédier à la problématique des aléas climatiques et de la méfiance des banques envers le secteur. Avec un périmètre d’intervention élargi allant de la sécurisation foncière des exploitations familiales à l’acquisition des intrants essentiels à l’accroissement de la productivité en passant par l’alphabétisation des producteurs, le fonctionnement de l’actuel FNAA achoppe sur plusieurs points. Parmi lesquels l’on peut citer la non association des organisations professionnelles agricoles à la conception du FNAA et le manque de fonctionnement du FNAA. Un inventaire de toutes les activités agricoles et péri-agricoles à financer par le guichet n° 1 qui est dédié au développement agricole et leur validation par les bénéficiaires et partenaires du FNAA, la connaissance des modalités de financement de chaque activité par le Fonds sont les résultats attendus par ces deux jours de travaux.
K. D.
Source: essor