Qu’est-ce qui a bien pu pousser Mark Bristow, le patron de Randgold, à se décider à communiquer sur ses activités ?
En tout cas, il a tenu un point de presse avant-hier mercredi, dans la salle Yeelen de l’hôtel Salam. «Une industrie minière couronnée de succès et durable pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’économie malienne si les nouveaux investissements étrangers pouvaient être attirés à travers un régime fiscal clair et stable, sécurisé par une convention ». Cette phrase, à elle seule, en dit long sur les motivations de Mark Bristow qui a fait entendre : «Nous avons une longue histoire de partenariat avec le Mali et durant cette période, le pays et la compagnie ont eu à travailler durement ensemble pour surmonter de nombreux défis. Randgold est engagée pour continuer cette coopération dans l’intérêt de sécuriser à long terme la durabilité de l’économie malienne et l’industrie minière qui est l’épine dorsale ». Il ajoutera que les mines de Randgold au Mali représentaient par an 7 à 11% du PIB avec la mine de Loulo qui déjà contribué pour 2,3 milliards de dollar dans l’économie du pays, Gounkoto pour 0,6 milliards de dollar, et Morila 2 milliards de dollar sous forme de royalties. «Morila est maintenant presque au terme de sa vie mais elle a encore devant elle, trois années de production rentable pendant le complexe Loulo-Gounkoto est en voie pour battre sa prévision de production de 2016 et continuera de produire plus de 600 000 onces d’or par an pendant les 10 prochaines années avec une durée de vie qui dépassera cet horizon» a-t-il ajouté. Le message est reçu 5/5, surtout avec l’acte final de ce point de presse : les donations de la fondation contrôlée par Mark Bristow «Nos Vies en Partage», à des organisations à but social, notamment : le Village SOS, Amaldem, Ase-Mali, etc…Des chèques allant de 10 à 16 millions de francs CFA ont été remis à ces organisations, soit au total 55 millions Fcfa. Chiche !
Source: sphinx