Rallumer la fibre patriotique dans le cœur de tous les Maliens afin de construire un Mali bien meilleur pour les générations de demain, tel était le sens du point de presse organisé par les responsables de l’Association « M’bémalifé » (J’aime le Mali, en bamanankan) le 22 septembre au Centre International de Conférence de Bamako.
Pour les responsables de cette Association, l’objectif de cette rencontre est de lancer la dynamique du patriotisme et de la citoyenneté chez tous les Maliens à travers l’institution dans notre pays de la semaine du patriotisme et de la citoyenneté, entre autres actions. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Loin s’en faut. Elle est la date commémorative de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Pour la circonstance, le président de l’Association M’Bémalifé, Ismaël Sacko, avait à ses côtés, en plus des membres de l’Association, Seydou Diabaté, représentant du Ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, le représentant de la RECOTRAD, de CNJ France, de la SYNACODEM, de l’UJMA, l’artiste Assetou Kanouté et des opérateurs économiques de notre pays.
Le président de l’Association M’Bémalifé, Ismaël Sacko, a, dans son intervention, salué la présence de tous les participants à cette rencontre. «Je voudrais, avec votre permission, saluer la présence de Seydou Diabaté, représentant du Ministre Baby, le représentant de la RECOTRAD, la SYNACODEM, l’UJMA, CNJ France, l’artiste chanteuse Assetou Kanouté qui a dédié une chanson à l’Association et un opérateur économique qui a confectionné un tissu dédié à l’Association». Le président Ismaël a rappelé la symbolique du choix porté sur la date du 22 Septembre et expliqué les raisons qui ont motivé la création de l’Association. « Aujourd’hui, 22 Septembre 2015, date officielle marquant la souveraineté politique internationale et économique du peuple du Mali doit interpeller notre conscience citoyenne tant individuelle que collective. L’Association est née, avant tout, d’une initiative spontanée des hommes politiques et de la société civile tous engagés à renforcer et réactiver l’étincelle patriotique de nos amis, frères, voisins de quartier, de village et de commune du Mali. Nous le faisons par devoir, et pour rendre au Mali tout ce que ce pays nous a donné. Pour nous, gagner le pari de garder le Mali dans son entièreté est à portée de main. Le Mali multicolore et limpide dans son âme tel que nous avons hérité est une richesse que notre génération se doit de léguer à nos enfants. Nous avons l’obligation impérieuse de recoudre les fissures qui nous séparent. Pour la paix et pour la grandeur de notre patrie, majorité, opposition, frères armés égarés aujourd’hui, société civile doivent solidairement porter le Mali plus haut. C’est à ce prix que les soldats de la société civile, que nous sommes, feront ensemble la réussite d’un projet et programme de développement des villages et communes conformément au futur cadre institutionnel en cours en République du Mali (la régionalisation) ».
Ismaël Sacko a fini son discours en émettant le souhait que chaque Malien s’identifie davantage et agisse utilement pour sortir le Mali de la crise. C’est pourquoi la Coordination de l’Association M’Bémalifé a soumis au ministre de l’Emploi et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, l’idée d’instituer la période du 22 au 30 Septembre, Semaine Nationale de la Citoyenneté et du Patriotisme. Il faut rappeler que l’Association M’Bémalifé a été créée il y a bientôt deux ans. Elle est ouverte à tous les Maliens de tout bord. A l’actif de M’Bémalifé, le président Ismaël a cité des tournées effectuées par l’Association à l’intérieur du Mali notamment à Kolokani, Djidjeni, Dombila, Nioro du Sahel, Tombouctou et Bamako en Commune I. L’Association a comme emblème un cœur portant les trois bandes du drapeau du Mali, deux mains soutenant, à l’intérieur, la carte du Mali. La rencontre a pris fin avec les réponses du principal orateur du jour aux différentes préoccupations soulevées par les journalistes présents.
Mohamed Naman Keita
Source : 22septembre