Il s’est agi de dégager de nouvelles stratégies pour plus d’actions à fort potentiel d’impact en matière de santé sexuelle des adolescentes et des jeunes filles
Les rideaux sont tombés hier, à l’hôtel Maeva de Bamako, sur la 4ème édition du Forum national des jeunes pour la promotion et le repositionnement de la planification familiale au Mali. Organisé autour du thème centrale « Jeunesse et planification familiale : Quelles innovations pour la capture du dividende démographique ? », ce rendez-vous habituel a rassemblé plusieurs jeunes de divers horizons, venus pratiquement de tout le pays.
La cérémonie d’ouverture de ce forum, était co-présidée par les ministres de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne. intervenant en premier, Dr Aissata Kassa Traoré dira que ces filles et femmes sont confrontées à des problèmes sur la sexualité, notamment chez les jeunes considérés comme un tabou dans notre société. Ce qui, selon elle, peut s’expliquer par la valorisation et l’imposition du mariage précoce et des grossesses nombreuses. Les relations de pouvoir inégalitaires entre les jeunes et les adultes, entre hommes et femmes expliquent aussi le phénomène.
Toujours, de l’avis de Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, d’énormes efforts ont été déjà consentis par le gouvernement , à travers le ministère de la Santé et de l’hygiène publique avec l’appui des partenaires techniques et financiers. L’édition de cette année met l’accent sur la capture du dividende démographique chez les jeunes en général et en particulier chez les jeunes filles a t-elle expliqué. Elle s’est également focalisée sur le rôle inestimable de la jeune fille dans l’atteinte du dividende démographique.
Quant à son homologue de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, il a indiqué que l’objectif visé par le présent combat, en matière de santé sexuelle, ne pourra s’atteindre au Mali, tant que les jeunes ne jouent pleinement leur rôle. De ce fait, ils doivent être impliqués dans toutes les étapes, à la faveur des actions qui leurs sont destinées.
« Les organisations de la société civile notamment les ONG et les associations des jeunes, jouent de plus en plus un rôle prépondérant dans la promotion de la santé de la reproduction des adolescents et jeunes, soit en matière de promotion des activités de tous genres, soit, pour le développement des services communautaires ou des services cliniques, soit encore dans le plaidoyer » a argenté Amadou Koita.
Toute en souhaitant une grande réussite pour le forum, Amadou Koita, leur a assuré de la disponibilité de son département à accorder une place de choix à la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. Puisque, selon lui, cela est une des recommandations du président de la République. Dans sa lettre de mission, adressée au gouvernement, le Chef de l’Etat a instruit que le combat pour la santé de reproduction des adolescents et des jeunes figuré au rang de ce quinquennat.
Diakalia M Dembélé
22 Septembre