Cette initiative est une bonne idée, mais elle est jugée par bon nombre de Maliens inopportune, en ces temps de grandes difficulties (financières et de subsistence), marqués par l’embargo injuste, qui a été imposé par la CEDEAO à notre pays, depuis le 9 janvier dernier.
Cette décision de sensibiliser les conducteurs de ces engins pour l’obtention du permis et de la carte grise, engender des frais pour respectivement 5 000 FCFA, 7 500 FCFA, à en croire la fiche de la procédure d’acquisition de ces documents. Ces prix semblent abordables pour plusieurs Maliens, mais l’opinion publique estime que le moment est très mal choisi pour ce genre d’initiative. « Au moment où la population souffre de tous les maux lies à la crise en cours, les autorités de la Transition veulent que nous prenions des permis et des cartes grises pour nos motos. Alors que, malgré cette souffrance nous les soutenons. Au lieu de soulager nos souffrances, comment peuvent-elles demander aux citoyens en train (qui survivent difficilement), d’aller prendre des permis et des cartes grises » fustige un internaute sur sa page Facebook.

Devant cette situation, les autorités de la Transition doivent, conseillent plusieurs observateurs, suspendre cette mesure d’ici la levée de l’embargo, en vue de permettre aux citoyens de bien se préparer à cette disposition d’acquérir plus facilement ces documents administratifs. Quand on sait que cette mesure facilite l’identification de ces engins et contribue à la sécurité routière (éviter les nombreux accidents occasionnés par les usagers de ces engins)
L.BAGAYOGO
Source : Mali-Horizon