Au regard des propos très durs (et un ton de lassitude) qu’il a tenus contre le sélectionneur national, Mohamed Magassouba, je crains que l’atmosphère autour des Aigles ne soit déjà assez pourrie pour nous permettre de nous qualifier pour notre premier mondial. Il a dit avoir craint et évité les conséquences d’une immixtion. Mais ce manque de courage va y donner droit. On sent dans le discours de Bavieux que le ménage avec l’entraîneur Magassouba et son adjoint Fousseyni Diawara n’est plus possible. Un collège d’entraîneurs mis en place dans cette ambiance ne fera que perturber davantage la cohésion du groupe, réussie par coach Magass (Mohamed Magassouba), à quelques jours de la convocation des joueurs pour les barrages du mondial.
A la place de Magassouba aussi, eu égard aux propos peu courtois tenus, au doute soulevé sur ses diplômes d’entraîneur, au ton sarcastique et moqueur utilisé par le président de la Femafoot pour parler de son statut d’expert FIFA, je me serais assumé en rendant le tablier. Il y a un manque de respect manifeste et de l’animosité de la part de la fédération mais aussi de certains journalistes envers non seulement le sélectionneur national mais aussi envers son adjoint Fousseyni Diawara. Il n’y a pas de collège de chefs de village chez moi. On est chef ou on est plus chef ou on est mort.
Je reviendrai sur la suite de ma lecture de cette sortie de la fédération.
Dr Amadou Salif Guindo
Professeur d’Université et Chroniqueur sportif