Le projet régional d’appui au pastoralisme au sahel Mali (PRAPS-Mali) vise à améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières et le long des axes de transhumance dans les six pays sahéliens.
Le lancement officiel du projet PRAPS-Mali) a eu lieu le 28 avril 2016 au centre international de conférence de Bamako sous la présidence du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé.
Le PRAPS est une émanation de la déclaration de Nouakchott, suite au forum de haut niveau sur le pastoralisme tenu en octobre 2013, sous l’égide du gouvernement de la République islamique de la Mauritanie, la banque mondiale, le CILSS et les organisations d’intégration régionale. Il regroupe six pays sahéliens engagés à améliorer les conditions de vie en milieu pastoral et répondre efficacement aux crises pastorales ou d’urgence, à savoir : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, et le Tchad.
Dans le cadre de ces activités au Mali, le projet interviendra dans 8 régions : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, et Kidal, 31 cercles, 220 communes regroupées au sein de trois zones agro écologiques (Sahel occidental, Delta central et Mali Nord-Est), intégrant les cercles frontaliers des pays membres du PRAPS. Il vise 440000 bénéficiaires directs (pasteurs et agro pasteurs) dont 132000 femmes et jeunes et des bénéficiaires indirects (vétérinaires privés, transformateurs, marchands, etc.).
Selon le ministre Nango Dembélé, ce projet confirme davantage l’engagement de notre pays qui a toujours intégré le pastoralisme comme une donnée permanente de son système des productions animales. A en croire le ministre Nango Dembélé, il contribuera à l’intensification des productions animales à cycle dans ces activités génératrices de revenus des pasteurs et agropasteurs.
Mariatou Coulibaly, stagiaire