Dans son allocution, Dr Awa Diarra, présidente du Comité de coordination du Mali (CCM), a affirmé que de 2021 à 2024, l’augmentation de l’enveloppe financière du Fonds mondial est assez remarquable. Et que le cycle 2020/2022 connait plus de 60% d’augmentation de l’enveloppe habituelle du cycle de financement, sans oublier divers autres investissements contre la Covid-19 et le renforcement du système de santé. Aussi, dira-t-elle que le volet de la mobilisation et du suivi des différentes subventions a besoin d’être amélioré de façon continuelle pour aider le Mali.
Pour ce faire, il est aussi nécessaire, dit-elle, de mettre en place un dispositif pour rassurer le Fonds mondial et au-delà, celui-ci tous les partenaires. D’autre part, elle dira que dans le cadre du partenariat avec le Fonds mondial, le Mali s’est engagé à cofinancer les subventions à hauteur de 15%.
Autour de Diéminatou Sangaré, ministre malien de la Santé, d’ajouter que cela traduit une ambition réelle et forte, celle de faire en sorte que le Mali figure parmi les pays où ces subventions sont utilisées judicieusement.
Elle a ainsi remercié le Fonds mondial et tous les autres partenaires pour leur engagement sans faille aux côtés du Mali. Aussi, a-t-elle rappelé que le Fonds mondial, malgré le contexte difficile du pays, n’a jamais interrompu son financement. « Ce sont des subventions importantes qui viennent d’être octroyées gratuitement à notre pays par le Fonds mondial. En outre, il y a lieu de noter un fait important marqué ; c’est le retour de la gestion des subventions du Fonds mondial à des structures nationales, dont mon département. Dans le contexte de crise sanitaire de l’ampleur de la Covid-19, où toute l’attention est attirée vers la prévention et la prise en charge des cas, il est important de maintenir et d’accentuer les prestations de qualité et spécifiquement l’accès et l’utilisation des soins de santé liés à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Si la Covid-19 impacte fortement la santé publique, les infrastructures de santé et la prestation des soins de santé en général, son impact est donc autrement plus marqué pour les catégories vulnérables. Le montant des subventions octroyées est de 201 264 465 euros pour le VIH, la tuberculose, le paludisme, le renforcement du système de santé et la Covid, soit un peu plus de 131 828 224 575 FCFA pour la période 2021 à 2024 », a déclaré la ministre Sangaré.
Aussi, a-t-elle évoqué qu’il appartient au Mali, à l’entame de cette nouvelle collaboration marquée par le retour des structures nationales dans la gestion, de prendre les dispositions utiles pour une gestion efficiente et efficace des ressources en vue d’une mise en œuvre effective des interventions. « Je vous donne l’assurance que mon département, les structures directement responsables de la gestion programmatique et financière des subventions et moi-même ne ménagerons aucun effort pour une gestion rigoureuse, efficace et efficiente des fonds pour l’atteinte des objectifs contractuels.
Il faut noter que les subventions en cours d’exécution sur la période 2021-2023 sont réparties comme suit: 72 824 694 euros pour le VIH, 9 440 423 euros pour la tuberculose, 70 685 656 euros pour le paludisme et 22 000 000 euros pour le renforcement du système sanitaire.
Adama TRAORÉ