Les salariés du groupement Ozone du Mali vivent une situation très difficile en ce concerne surtout leur condition de travail devenue insupportable. Pour n’avoir pas acquitté ses dettes estimées à plus de 16 milliards de francs CFA, le gouvernement actuel risque de mettre en chômage plus de 300 travailleurs de cette structure (Ozone) chargée d’assainir la ville des trois Caïmans.
De nos jours, les travailleurs de la société Ozone attendent toujours le salaire du mois passé, qui reste inaccessible en cette veille de Tabaski. Selon les informations obtenues par l’équipe d’investigation du journal Le Pays en provenance de ces employés sevrés de leur dû, plus de 200 veuves sans espoir vivent cette situation malheureuse, stimulée par l’indifférence et l’inaptitude gouvernementale à tenir ses promesses d’assurer à tous la protection et la promotion d’un environnement sain, comme inscrit et garanti au peuple dans le fameux article 15 de la loi fondamentale en date du 25 février 1992.
À cela, s’ajoute l’indisponibilité des machines de qualité permettant aux travailleurs d’œuvrer de façon impeccable. À entendre les syndicalistes de cette structure, les sociétés partenaires de l’Ozone comme « SAR, RMO et PME » ont des problèmes pour tenir la collaboration.
D’après les syndicats des travailleurs, ils ont, dans le souci du déblocage de la situation, rencontré, entre autres : l’Honorable Oumar Mariko, le Premier ministre Moussa Mara et le maire central d’hôtel de la ville, Adama Sangaré. Ce dernier, venu à la rescousse, avait permis à Ozone d’encaisser 1 milliard 500 millions à l’époque. Compte tenu des dettes, cette oseille insuffisante n’a pu résoudre les problèmes existants.
Aussi, il conviendra d’appréhender qu’à l’heure actuelle, toutes les machines de cette structure sont en panne, excepté quelques-unes. C’est pourquoi, disent-ils, pour tout Bamako, il n’y a qu’une seule machine disponible pour les opérations d’évacuation d’immondices de tous les quartiers de la capitale malienne. Rapportant leurs propos, ces syndicalistes imputent cette situation de menace d’emploi de plus de 300 agents au gouvernement actuel qui, par mauvaise foi manifeste, n’a manifesté aucun effort allant dans le sens du déblocage de leur situation. Ces travailleurs déçus de l’indifférence gouvernementale face à leur situation, crient au véritable rétablissement de cette affaire indécente et malhonnête due au non-paiement des sommes qui, après services rendus, devaient revenir à la société Ozone. Cette somme dont le montant s’estime à plus de 16 milliards de francs CFA qu’attendent les responsables d’Ozone pour la régulation de cette affaire tarde à venir, pendant que la boîte croule sous le poids des difficultés.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays