Une fois encore, l’EIGS a accompli sa sale besogne en attaquant le 8 août en fin d’après-midi plusieurs villages du Liptako, en particulier à Outagouna au sud d’Ansongo. Malgré le choc de l’annonce de cette exaction, condamnée par tout un peuple, les djihadistes ne s’en sortiront pas indemnes. Capturés ou neutralisés, ils paieront pour leurs actes.
Selon les forces armées maliennes, on comptabilise 51 victimes et des dizaines de blessés ! Certaines sources annoncent que ce massacre aurait été commis en représailles à l’arrestation de combattants de l’EIGS par les FAMa. Ces 48 dernières heures, plus de 70 personnes ont péri dans des violences commises par l’EIGS dans la région des trois frontières !
Les terroristes, qui circulaient à motos, étaient à priori commandés par Moussa Moumini. Bien connu des forces de sécurité et très recherché, cette vipère sème la mort partout sur son passage. Soit disant au nom du djihad, il pousse ses hommes et des enfants à commettre des vols, des pillages et, comme dimanche en fin de journée, des massacres de masse. Et si ce n’est pas des tueries de masse, ils s’adonnent à des enlèvements, des séquestrations voire pire, des décapitations comme cela a été rapporté dans la région la semaine dernière !
Aujourd’hui, les villageois n’ont d’autres choix que de subir, de partir ou, avec des moyens parfois dérisoires, de s’organiser en milices d’autodéfense qui luttent contre les terroristes, comme les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au Burkina Faso.
Le plus terrible dans ces évènements insoutenables, c’est que cela touche la jeunesse du pays avec le recrutement d’enfants soldats par l’EIGS. Alors que parmi les victimes, on dénombre des enfants ! Les terroristes font en sorte que des enfants massacrent d’autres enfants ! Quelles âmes ont donc ces apostats pour mener des enfants à s’entretuer ?
La région des trois frontières ne restera pas indéfiniment une zone de non-droit où les djihadistes s’autorisent tous les actes. Ces criminels sanguinaires sous bannière de l’EIGS ont déjà subi beaucoup de pertes ces dernières semaines avec la neutralisation de deux chefs du clan Al-Sahraoui : Issa et Abou Abderhamane. Les opérations conduites par soldats maliens en coopération avec les forces conjointes, notamment Barkhane, permettront d’éradiquer ces bourreaux et de redonner espoir à toute une nation.
Aussi, les combattants se revendiquant de l’EIGS ou ayant participé à ces exactions seront tôt ou tard soit neutralisés par les forces de sécurité, soit arrêtés puis traduits en justice, au Mali ou ailleurs. La preuve en est, récemment deux terroristes qui ont participé à l’assassinat de militaires américains seront prochainement extradés par l’état malien vers les Etats-Unis. Pour les autres, c’est encore incertain : soit ils croupiront dans les geôles maliennes jusqu’à la fin de leurs jours, soit ils seront libérés puis… exécutés par les cadres de l’EIGS pour trahison. C’est la règle ! Le dénouement est toujours le même pour ceux qui choisissent de servir la cause de l’obscurantisme ! La mort ou la mort !
Pour définitivement stopper ces groupes terroristes, il est primordial d’être convaincu que l’unité nationale est nécessaire. Ainsi, c’est le « tous ensemble » qui ouvrira les portes de la Paix au peuple malien. Ensemble, il sera possible de se débarrasser de ces apostats et Allah saura également les châtier !
Siaka Sidibé
Source: malivox