En s’inclinant ce mercredi soir contre l’Eintracht Francfort, l’Olympique de Marseille d’Igor Tudor continue sa série négative. Les Phocéens en sont maintenant à quatre défaites en cinq rencontres…
Il ne fallait pas s’inquiéter après la défaite contre Lens (0-1) ce week-end puisque l’Olympique de Marseille avait versé à son dossier son match le plus abouti. La fameuse « défaite encourageante ». Il fallait aussi occulter la défaite contre l’ogre parisien (0-1), décidément trop fort pour les Olympiens. On attendait donc avec impatience cette rencontre face à l’Eintracht Francfort.
Pour cette cinquième journée de Ligue des Champions, dans la froideur d’un soir allemand de la fin octobre, les Marseillais se sont à nouveau inclinés (1-2). Ils se retrouvent désormais quatrième de cette poule D, contraints de gagner contre Tottenham, mardi prochain, pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
« Changer quelque chose ? Je ne suis pas coach, je ne sais pas »
Sauf que les arguments comptables commencent à se compliquer puisque l’OM vient d’enchaîner une quatrième défaite en cinq rencontres (Ajaccio, PSG, Lens et Francfort). Jonathan Clauss n’arrivait pas à l’expliquer au micro du diffuseur : « un match compliqué ? Je ne sais pas. Là franchement comme ça c’est compliqué. On fait une entame très moyenne, on réagit bien et derrière on en reprend un sur des fautes d’inattention. C’est bien joué de leur part. On a essayé de pousser. Ça n’a pas suffi. Il faut se dire qu’on a une finale à jouer la semaine prochaine contre Tottenham. Une mauvaise série ? Je ne sais pas, ces quatre défaites… tous les matches sont différents. Il faut passer vite à autre chose. Il faut switcher vite, mais on n’a pas le choix. On a match ce week-end et la finale la semaine prochaine ». Avant de poursuivre.
« Changer quelque chose ? Je ne suis pas coach, je ne sais pas. Est-ce que lui il aura envie de faire autre chose ou pas ? C’est lui qui décide, pas nous ». Bientôt rejoint par un Amine Harit remuant ce mercredi soir : « je ne pourrais pas l’expliquer (le coup de moins bien, ndlr), je dirais un petit manque de réalisme devant le but. C’est frustrant de perdre ici avec un match qui n’a pas été mauvais dans l’ensemble. On va continuer à travailler, on et dans une période plus compliquée. À nous de relever la tête et de bosser deux fois plus dur ».
Chancel Mbemba, lui, semblait abattu au moment de se présenter en zone mixte au Deutsche Bank Park de Francfort : « on a perdu, on rentre à l’hôtel, on va regarder les vidéos. On va jouer d’abord le championnat, le 29. Il faut d’abord gagner, on a encaissé beaucoup de défaites. On va travailler pour prendre de la confiance, pour gagner les prochains matches. Le dernier match, ça va être la guerre, un match final ». On se demande bien comment peuvent changer ces choses. Ce ne sera pas en tout cas grâce Gerson, dont le papa – et agent – à mis un coup de pression au club, qui a fait son échauffement en fin de match comme ses dernières prestations : lent et peu impliqué.
Source: footmercato