Nouhoum Kélépily, le président de l’autorité intérimaire de la commune du Mandé, n’a que faire des rumeurs et manigances entretenues par l’ancienne communale du Mandé, et surtout des actions du ministre Boubacar Bah dit Bill qui rêve de placer un de ses affidés à la mairie de la commune du mandé.
Alors que des maires de la capitale malienne et environs cherchent à s’extirper des griffes de la justice dans des affaires de détournement de fonds et/ou foncières, Nouhoum Kélépily, le président de l’autorité intérimaire de la commune du Mandé, impressionne par les actions de développement qu’il initie au quotidien. Il était plus que rayonnant à l’émission «Débat politique» sur radio Kledu.Des intervenants locaux, lorsque l’antenne était libérée, ont magnifié les réalisations de l’autorité intérimaire. De quoi démonter le complot du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation du pays, tendant à éjecter l’équipe de Kélépily, pour placer un élément de sa formation politique (ADEMA/PASJ, aux affaires au Mandé.
Le président de l’autorité intérimaire de la commune du Mandé, Nouhoum Kélépily, a répondu présent à l’émission «Débat politique» du jeudi 12 décembre 2019, de Kassim Traoré, sur radio Kledu. Elle était consacré aux activités de l’équipe de l’autorité intérimaire à la mairie de la commune du Mandé. Des réalisations et d’autres sujets polémiques ont été mis à table. Aussi, des populations locales ont réagi à l’antenne à travers des appels téléphoniques.
«Six mois après leur installation aux affaires à la mairie, nous les femmes de la commune de Mandé avons été, pour la première fois, mieux imprégnées des différentes missions de la mairie. C’est une première dans l’histoire de la commune du Mandé que la mairie fasse des actions de redevabilité, des restitutions aux populations, des paiements d’arriérés», a témoigné Hadja Sylla, habitante de la commune rurale du Mandé. Ajoutant que «nous les femmes de Mandé, nous nous reconnaissons dans l’équipe de l’autorité intérimaire à la mairie dirigée par Nouhoum Kélépily».
Lire aussi : https://bamada.net/commune-du-mande-la-population-salue-les-efforts-de-lautorite-interimaire-en-place
«Le nom Nouhoum Kélépily n’a jamais été cité dans une affaire de détournement foncier dans la commune du Mandé contrairement à ses prédécesseurs. J’avoue que je le félicite et le salue. J’encourage, par ailleurs, le président de l’autorité intérimaire dans ses œuvres de développement de la commune, lesquelles le distinguent des autres maires généralement honnis dans notre pays», a soutenu, avec des bénédictions à l’appui, M. Kéita, un auditeur et habitant de la commune du Mandé. Beaucoup d’autres réactions ont été faites en faveur de l’équipe de Nouhoum Kélépily.
Des actions salutaires réalisées par Nouhoum Kélépily
De 2009 à aujourd’hui, Nouhoum Kélépily intervient auprès des associations féminines qu’il aide à trouver des récépissés. À l’actif de l’équipe qu’il dirige, il y a la dotation en matériel du Centre de santé de Mamaribougou, la réfection du pont de Samanko avec des garde-fous, celle de la toiture de l’école de Farabana et sa dotation en matériels. En plus de la construction d’un forage à Banankoro, un hameau du Mandé, la dotation du centre de Samayana Samaya et Kroussalé en lits, tables d’accouchement, chariot et autres équipements… avec l’appui de Mme Touré Coumba Diawara.
Avec l’annulation des élections, le gouverneur de la région a désigné Nouhoum Kélépily président de l’autorité intérimaire de la commune du mandé. «J’ai eu la chance d’être désigné par le gouverneur, le sous-préfet. C’est aussi grâce à mes actions sociales que je suis là où je suis», a-t-il affirmé. Depuis, l’homme se révèle.
Du paiement d’arriérés aux achats de matériels roulants (c’est la première fois que la Marie est équipée en véhicules), des forages (18 forages équipés de châteaux d’eau en faveur des populations) aux réfections de deux voies en passant par beaucoup d’autres actions ; ce sont là des réalisations qui ressortent du bilan des 6 premiers mois de l’autorité intérimaire qui dirige la mairie de la commune du mandé. Auxquelles s’ajoutent «146 millions de recettes, 72 millions de dépenses, 71 millions dans la caisse», a dévoilé le président de l’autorité intérimaire lors de l’émission «Débat politique».
Parmi les perspectives, Nouhoum Kélépily prévoit la clôture de l’école de Kanadjiguila dont le processus est déjà en cours et qui a déjà été électrifiée à hauteur de 400.000FCFA. Quant aux accusations de détournement de 2 millions, il dira que c’est du vent, rien que du vent, car lui, en tant qu’opérateur économique, n’a pas besoin de miettes.
Concernant le foncier, il dira que c’est l’administration qui a fait le travail de Ouezzindougou. «Le ministère est courant de tout. On a envoyé une mission d’inspection chez moi par rapport au foncier et elle est partie sans avoir quoi que ce soit derrière moi, avec leurs félicitations en sus», a-t-il déclaré. Une manière de couper court aux rumeurs qui l’accusent de vente de terrain à Samayana. Selon lui, il s’agissait juste, à ce propos, «des gesticulations d’un homme en proie à la mégalomanie et en quête de la place du chef du village. Confondu, il nia tout !».
Autorité intérimaire selon le juriste Dr. Fomba
Les autorités intérimaires qui sont les anciennes délégations spéciales remplacent les conseils élus dans des circonstances précises. Elles ont un mandat initial de 6 mois durant lesquels les élections doivent être organisées. Si dans ces 6 mois les élections ne sont pas organisées, la loi dit que le ministre peut faire une seule chose : proroger de 12 mois supplémentaires, le mandat de l’autorité intérimaire en place.
Toujours selon les éclaircissements du spécialiste, la loi précise dans ce cas qu’à tout moment, les pouvoirs de l’autorité intérimaire prennent fin dès que le conseil est reconstitué et réinstallé suite à des élections. Comme pour dire que le ministre n’a pas le droit de reconstituer une autorité intérimaire en place. Cette possibilité n’existe dans aucun passage du code relatif aux autorités intérimaires.
Pourtant, l’actuel ministre de l’Administration territoriale, Boubacar Bah dit Bill, veut remplacer les autorités intérimaires en installant une nouvelle équipe. Cela, en violation des textes en la matière. Le hic, celui qu’il veut mettre à la tête de la nouvelle équipe, par arrêté ministériel, appartient au parti Adéma et est l’ancien maire qui a géré la mairie pendant 7 ans.
B.S. Et K.T.
Source : Le Reporter