« Les terroristes de Iswap ont lancé une attaque simultanée sur un super camp et sur une base humanitaire de l’ONU ». Selon des sources militaires et humanitaires déclarées sur l’AFP « la base des humanitaires a été incendiée par les combattants mais jusqu’ici aucun employé n’a été touché ».
A cet effet, l’armée s’est dépêchée pour repousser les assaillants avec le soutien d’un avion hélicoptère et aussi des renforts militaires basés dans la ville de Marte située à 40 Km de Dikwa, une ville qui a été reprise des mains de l’Iswap la semaine dernière par les militaires nigérians. Ces renforts des forces armées nigérianes ont permis d’aider les éléments sur place de repousser les djihadistes.
A en croire que le nord-est du Nigeria est une région frappée par les islamistes depuis 2009 sans oublier les attaques répétitives du groupe islamiste de Boko Haram dirigé par Abubakar Shakau.
Cette attaque n’est pas la première, il y a trois ans jour pour jour, (le 1er mars 2018), des combattants du même groupe armé (Iswap) avaient attaqué une base de l’ONU, cette fois dans la ville de Rann situé dans le nord-est du Nigeria engendrant la mort de huit membres des forces de sécurité nigériane ainsi que trois employés nigérians de l’Unicef et de l’Organisation internationale pour les migrants (OIM).
Du début de ces attaques à nos jours, plus de 36 000 personnes auraient été tuées et plus de deux millions de personnes n’arrivent toujours pas à regagner leurs foyers pour des raisons d’insécurité incessante dans la zone.
A noter que la ville de Maiduguri a été la cible de plusieurs tirs des obus qui ont fait au moins 16 morts et de nombreux blessés il y a moins d’une semaine. Par ailleurs, c’est la troisième fois que la même ville de Dikwa fait état d’attaques djihadistes alors qu’elle compte en son sein plus de 75 000 déplacés internes du conflit dont souffre le nord-est du Nigéria depuis plus d’une décennie.
Cette nouvelle attaque dans le nord-est du Nigéria montre que Boko Haram dirigé par Bubakar Shekau et alliés continuent toujours de causer des morts et rendent la vie difficile aux populations vivant dans cette zone.
Thérèse Kamaté, stagiaire
Source: Journal le Pays- Mali