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Nigeria : comment une lycéenne de Chibok a été tirée des griffes de Boko Haram

Une lycéenne de Chibok vient de retrouver les siens dans un double sentiment de joie et de pleurs. Enlevée le 14 avril 2014 en même temps que 218 de ses condisciples, Amina a été retrouvée, ce mardi 17 mai, par un groupe d’autodéfense à la frontière camerounaise. Les autorités sécuritaires sont donc à pied d’oeuvre pour libérer les autres otages, apprend-on de Jeune Afrique.

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Une lycéenne de Chibok redonne de l’espoir aux familles des otages

Amina, une lycéenne de Chibok enlevée par la secte islamiste Boko Haram, vient de regagner le domicile familial après plus de deux ans de captivité. Elle a été retrouvée saine et sauve par un groupe d’autodéfense dans la forêt deSambisa, à quelques encablures de la frontière camerounaise. Ainsi que l’explique Ayuba Alamson Chibok, un des chefs de la communauté de Chibok : « Elle a retrouvé ses parents qui l’ont identifiée avant d’être amenée dans une base militaire à Damboa. » Puis il ajoute : « Son père s’appelle Ali, et elle Amina. Je les connais bien parce que j’ai travaillé avec eux comme porte-parole des familles des filles de Chibok. »

Même son de cloche chez Yakubu Nkeki, un habitant de la localité, qui confirme l’identité de la rescapée : « C’est la fille de mon voisin, ils l’ont amenée chez moi. » Enlevée à 17 ans, elle serait mariée de force par les hommes d’Abubakar Shekau qui lui aurait fait un enfant. Le retour de cette jeune fille vient renforcer l’espoir de tous ces parents qui rêvent de retrouver également leurs filles prises en otage par la nébuleuse. L’armée nigériane ainsi que les éléments de la Force multinationale mixte (Fmm) sont en train de bien s’informer auprès de la jeune fille afin de mener d’autres opérations de libération.

Notons que depuis le rapt de ces adolescentes, émoi, consternation et colère ont été les maîtres-mots à travers la planète. Plusieurs mouvements se sont constitués afin d’exiger de ces ravisseurs « Bring back our girls » qui veut dire « Ramenez nos filles ».

Source: Afrique sur 7

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