Dans l’extrême-nord du Burkina Faso, un commissariat de police a été attaqué dans la nuit de mardi à mercredi à Koutougou, près de la frontière malienne.
Cinq individus non identifiés ont ouvert le feu sur les trois policiers qui étaient de garde, blessant deux d’entre eux, dont l’un touché au ventre, a été évacué à Djibo, situé à 135 km.
Les échanges de tirs ont duré une quarantaine de minutes avant que les assaillants ne se volatilisent sans rien emporter, mais ils ont eu le temps de saccager le commissariat et d’incendier l’abri des motos des policiers et de quelques citoyens.
L’armée a été déployée et ratissait la région pour retrouver les assaillants.
La piste terroriste privilégiée
Le Burkina Faso est confronté à la menace terroriste et le nord du pays est classé zone rouge par de nombreuses chancelleries occidentales.
Le 15 janvier dernier, alors qu’une attaque du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) faisait 30 morts dans la capitale Ouagadougou, un couple australien, le Dr Kent Elliott et sa femme étaient enlevés à Djibo, dans l’extrême nord. L’épouse a été libérée quelques jours plus tard au Niger, mais son époux est toujours entre les mains de ses ravisseurs.
Par ailleurs, on est toujours sans nouvelles d’un Roumain enlevé dans la mine de manganèse de Tambao lors d’une attaque armée.
Source: BBC