L’attentat s’est déroulé près d’un camp pour les personnes sans abri et le nombre de victimes n’est pas encore connu avec certitude. Il n’y a pour l’instant pas de revendication de ces attaques, mais l’utilisation de femmes-kamikazes dans les lieux publics est une méthode utilisée historiquement par Boko Haram depuis que le mouvement est apparu dans l’Etat de Borno il y a 8 ans.
Le porte-parole de la police d’état de Borno, Victor Isuku, a déclaré à l’Agence Reuters que les attaques se sont produites dimanche en fin de journée dans le village de Kofa, à huit kilomètres de la capitale de l’état, Maiduguri.
“Le premier attentat-suicide a explosé près d’une mosquée, tuant sept personnes. Le deuxième a explosé dans une maison qui a tué cinq personnes“, a-t-il déclaré, précisant que 11 personnes ont été blessées dans ces attaques.
Selon le porte-parole de l’agence nationale de gestion des urgences (NEMA) Abdulkadir Ibrahim, “deux femmes ont déclenché leur ceinture explosive vers 20h45 (21h45 en France) dans le village de Kofa. Elles ont tué 16 personnes“.
Victor Isuku a déclaré que les trois autres kamikazes sont également décédés, sans en expliquer les circonstances. Il semble que ces trois femmes kamikazes aient été bloquées par les forces de sécurité alors qu’elles essayaient de rentrer dans le camp.
Borno a été l’État le plus touché par l’insurrection de Boko Haram qui a tué plus de 20 000 personnes et a obligé quelque 2,7 millions de personnes à fuir leurs maisons depuis 2009.
Source: afrik