Les présidents des parlements des pays membres du G5-Sahel ont entamé, mardi à Niamey, une réunion devant aboutir à un mécanisme parlementaire d’accompagnement des efforts du G5-Sahel dans sa lutte contre le terrorisme.
Cette rencontre dirigée par le président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni, se déroule en présence des présidents des parlements du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Tchad, mais aussi du président du parlement européen et d’une délégation de l’Assemblée nationale française.
Au menu des discussions, des questions relatives au terrorisme, à la migration, au fanatisme religieux, mais surtout à la création d’un organe de contrôle démocratique de la gouvernance du G5-Sahel, qui sera composé de parlementaires des pays membres de l’organisation.
Un organe de contrôle que le président Ousseini Tinni appelle de tous ses vœux car, selon lui, « il est indispensable que l’intégration des moyens sécuritaires et la coopération économique dans la sous-région soit une affaire des peuple ».
Il faudrait de ce fait, a-t-il poursuivi, attribuer à cet organe « une vocation de veille, de conseil, d’information, pour mieux créer une synergie des actions visant à assurer la pérennité des programmes de développement et de sécurité dans cette zone ».
Selon le président de l’Assemblée nationale du Niger, le projet portant sur une structure parlementaire du G5-Sahel a été initié par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie puis enrichi à Paris par un collège de points focaux.
« C’est donc ce projet de résolution qui doit être finalisé par les présidents d’Assemblées réunis à Niamey », a-t-il conclu.