Le ministre d’Etat nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique Mohamed Bazoum a lié le massacre des 17 personnes vendredi dans un campement de nomades peuls de la commune d’Inatess (Ouest du pays, proche de la frontière malienne) à “des règlements de compte”, dans une intervention dimanche sur la radio nationale.
Vendredi dernier, des jeunes venus à moto du Mali voisin et lourdement armés, ont attaqué et tué une dizaine de personnes devant la mosquée du campement d’Aghey, avant de se mettre à abattre froidement tous les villageois qui tentaient de se sauver, faisant au total 17 morts et un blessé grave.
Le ministre Bazoum s’est rendu samedi dans la localité, pour présenter les condoléances et témoigner la compassion du peuple nigérien aux familles des victimes, avant d’assister à leur enterrement.
Il a rassuré qu'”une réponse appropriée” sera trouvée à toutes les formes d’expression de banditisme armé qui s’attaquent à tous les citoyens, “pour amener la quiétude chez les populations qui sont apeurées”.
Ces derniers temps, la tension est très vive dans cette zone frontalière au Mali et Niger, avec des dizaines de civils tués, appartenant essentiellement aux communautés touarègues et peules, dans des violences dont les milices armées créées par les deux communautés se rejettent la responsabilité. F