Au moins 63 assaillants ont également été tués lors d’une attaque, la deuxième en près d’un mois.

Des militants présumés ont tué 25 soldats et blessé six autres jeudi dans une attaque contre un avant-poste de l’armée dans la région ouest du Niger, a déclaré le gouvernement, près deux semaines après qu’un assaut similaire a fait au moins 14 morts.

Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que des extrémistes avaient attaqué la ville de Chinagodrar, à environ 11 kilomètres de la frontière avec le Mali.

Selon le communiqué, il n’était pas immédiatement clair qui était responsable de l’attaque, au cours de laquelle 63 assaillants ont également été tués.

Mais les groupes terroristes liés à al-Qaïda et Daech sont les principaux suspects derrière l’embuscade de décembre près de la ville d’Inates dans la région ouest de Tillaberi qui a fait 71 morts au Niger.

L’attaque de jeudi est intervenue un jour après que Mohamed Ibn Chambas, chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), a déclaré que la région était au milieu d’une vague dévastatrice d’attaques terroristes contre des cibles civiles et militaires.

Chambas a déclaré mercredi au Conseil de sécurité des Nations Unies que les attaques terroristes ont quintuplé au Burkina Faso, au Mali et au Niger depuis 2016, avec plus de 4000 décès signalés en 2019 contre environ 770 en 2016.

Au Burkina Faso, les décès sont passés d’environ 80 en 2016 à plus de 1800 en 2019, a-t-il déploré.

La dernière attaque a également eu lieu quelques jours avant une réunion prévue en France entre le président français Emmanuel Macron et cinq présidents de la région du Sahel pour discuter de la sécurité régionale.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou fait partie des personnes invitées au sommet, durant lequel devrait également être discuté, l’avenir de la mission française dans la région.

La réunion a été reportée en décembre dernier suite à l’attaque contre les forces armées nigériennes.

James Tasamba, Ümit Dönmez