L’ancien ministre en charge de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Moustapha Ben Barka, succède à Seydou Nourou Keïta au poste de Secrétaire Général Adjoint de la Présidence de la République admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis le 31 décembre 2014.
De source autorisée, les actionnaires marocains de la Bank of Africa souhaitaient le nommer comme Directeur Général de la Banque of Africa Mali en remplacement de Mamadou Igor Diarra, afin de profiter non seulement de son expérience comme ministre en charge de l’Investissement, mais aussi et surtout de ses fonctions antérieures de banquier au sein du Groupe BMCE Bank (par ailleurs actionnaire dans le capital de la BDM sa et de la BOA). Moustapha Ben Barka a, cependant, décliné l’offre pourtant bien rémunérée, car appartenant à cette race de cadres maliens formés à l’étranger, mus par une volonté inébranlable de contribuer pleinement au développement de leur pays.
Décrit par ses collaborateurs comme très humble, respectueux et gros travailleur, connu à la direction de campagne du candidat Ibrahim Boubacar Keita lors de la dernière présidentielle également poli, disponible et à l’écoute de tous, il aura besoin de beaucoup de souffle et d’énergie pour travailler sous la supervision de l’expérimenté et grand commis de l’Etat qu’est Mohamed Alhousseini Touré, ministre Secrétaire Général qui n’est plus à présenter.
Son bilan au sein du gouvernement est des plus élogieux. Tenez, après seulement quatorze mois au sein de l’équipe gouvernementale, il a permis au Mali d’être classé 1er de la zone UEMOA dans le rapport «Doing Business 2015», du Groupe de la Banque Mondiale qui classe les pays du monde en fonction de l’amélioration du climat des affaires. Ensuite, son département a été classé 2ème du gouvernement par le Premier ministre Moussa Mara, avec une exécution de plus de 80 % des tâches qui lui ont été assignées.
Pragmatique Ben Barka l’est, il sait ce qu’il veut et souhaite avoir le soutien nécessaire pour mener à bien sa mission. Nous ferons le bilan de ses nouvelles fonctions dans un an, Inch Allah ! Comme l’a si bien dit Corneille dans le Cid : «Aux âmes bien nées la valeur n’atteint point le nombre des années». Bon vent Monsieur le ministre !
Hamdi Baba
source : 22 Septembre