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Mots pour maux: j’ai pitié du Mali

Au Mali tout le monde connaît tout, mais personne ne connaît rien
Notre constitution adoptée par référendum du 12 janvier 1992 et promulguée par décret N°-92 –073 PCTSP du 25 février 1992 a certes des insuffisances à corriger, mais elle est très riche en son titre premier.

Ce titre premier porte sur les droits et devoirs de la personne humaine.
Ce titre premier comporte 24 articles, du 1er au 24è article de la constitution.
A la lumière de ces articles, je constate que la constitution du Mali est méconnue du malien.
Au Mali, celui qui parle bien français, celui qui a le verbe facile est considéré comme un intellectuel, un homme cultivé, alors qu’il est nuisible pour le peuple. Il a le verbe mielleux avec une connaissance superficielle des lois pour gagner son pain.
Au Mali, les organisations et associations sont créées juste pour revendiquer, en un mot pour escroquer .
D’autres qualifieront ces mots de durs, mais c’est la meilleure manière de parler au malien.
Nos enfants ont des droits reconnus par l’article 17 de la constitution.
Les fonctionnaires maliens ont aussi des droits reconnus dans les articles 20 et 21 de la constitution.
Nous aussi les analphabètes, paysans avons des droits reconnus par la constitution qui est le droit à la vie et à un environnement sain.
A la lumière de tout cela, j’ai recensé des questions dans lesquelles chaque couche sociale du Mali se voit interpeller.
Pourtant d’autres qualifieront ces questions de bêtes, mais leurs réponses permettront à nous simple citoyens d’être bien informés et éclairés.
Ces questions sont :
1. Où est l’état et pourquoi son déficit de communication à tous les niveaux?
2. Que veulent les syndicats de tout ordre?
3. Qu’est-ce que l’association des parents d’élèves (APE) et quel est son rôle ?
4. Qu’est-ce que le comité de gestion scolaire (CGS) et quel est son rôle?
5. Qu’est-ce que l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et quel est son rôle ?
6. Qu’est-ce qu’une société civile et quel est son rôle ? Existe t’ il une société civile au Mali ?
7. Qu’est-ce que l’article 39 réclamé par les enseignants ?
8. Qu’est-ce qu’une grille salariale harmonisé?
9. Qu’est-ce que les partis politiques peuvent et doivent proposer ?
10. Pourquoi pas une table ronde de deux jours sur l’éducation au Mali regroupant l’état, la soit disante société civile, les APE, L’AEEM, les syndicats, les CGS, les anciens ministres de l’éducation, des finances, du travail?
Ne jamais associer les perpétuelles organisations négociatrices des crises maliennes. Je sais de quoi je parle .
11. Pourquoi le peuple malien assiste à une destruction programmée de l’avenir de ses enfants ?
Chaque couche sociale du Mali doit se reconnaître dans une de ces 11 questions.
Si toutes ces questions sont bien répondues par les bons maliens et diffusées par la presse et dans toutes les langues, nous les broussards seront bien informés et éclairés.
PEUPLE DU MALI, apportons notre contribution au développement du Mali et cessons d’observer.

BAFOTIGUI DIALLO PAYSAN

Source : Info-Matin

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