Une société qui vit dans l’indifférence politique, qui ne croit pas à ses propres forces, qui reste dans la passivité et attend qu’elle soit sauvée ou assistée par d’autres ne sera jamais autonome, car elle vivra au dépend des autres. Qui n’exploite pas ses propres capacités finit par se soumettre aux autres.
D’autres planifient nos concepts de gestion voire notre système de gouvernance pour nous.
Aujourd’hui, la démocratie qui étouffe la vie politique, économique et sociale n’est qu’une copie d’ailleurs, car elle s’inspire des valeurs de l’occident. Le peuple, à travers ses gouvernants, a longtemps arrêté de penser, de réfléchir pour soi-même et par soi-même comme s’il ne comprend toujours pas qu’on est mieux piégé et dominé qu’à travers les aides qui nourrissent la dépendance. La démocratie imposée a mis nos valeurs en périls comme déjà souligné. Ce fut la plus grande escroquerie externe conditionnant toujours des exigences qui ont freiné le développement de l’intelligence et du cadre économique et social.
Le peuple a été endoctriné pour rejeter progressivement ses propres valeurs; langues, traditions et même certaines civilisations ancestrales. Notre Constitution censée être aussi le miroir de nos valeurs est tout simplement une copie d’un autre pays.
Aussi, ce qui est enseigné à l’école ne reflète point le renforcement des civilisations qui nous sont propres, notre identité culturelle échappe aux enfants. Nous sommes des analphabètes dans notre culture.
Et maintenant, on crée des écoles de formation politique en démocratie pour attirer une jeunesse en quête de repères. Le bon système d’endoctrinement consiste toujours à mettre la main sur les futurs cadres pour les empêcher de se développer par soi-même.
Qui finance, contrôle et peut même imposer. Par exemple si l’Union Européenne finance une École Politique, elle le fait pour apporter des valeurs qui leur sont chères. Et on sera encore surpris de voir la majorité de la société qui ne comprend rien du fonctionnement de l’administration ou de la gestion des affaires de l’État. Et encore, les sortants prendront le système européen comme référence laissant de côté nos réalités socio-culturelles, politiques et économiques.
Quand l’essentiel échappe, tout peut échouer. L’essence de notre développement commence par cette autonomie. Beaucoup semblent ne pas comprendre cela. Si nous avions des vrais gouvernants soucieux de l’avenir de notre pays, du renforcement des lois morales et institutionnelles, notre système de gouvernance et les cadres institutionnels seraient inspirés de nos réalités et surtout rédigés par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Tâchons d’y penser !
MBK
Source : INFO-MATIN