Pour venir à bout du Guide libyen, la France de Sarkozy avait négocié la « légion islamique » du colonel Kaddafi. Constituée de touareg maliens exilés, elle avait juré de tenir tête à la France et à ses alliés européens, décidés à avoir la peau du Guide Libyen.
C’est ainsi que Nicolas Sarkozy, président d’alors de la République française, leur propose un deal : abandonner Mouammar Kaddafi, leur bienfaiteur, en contre la création de leur propre Etat au Nord du Mali.
Pour la création de ce fantomatique Etat, déjà appelé « Azawad », la France entend leur apporter son soutien politique, financier et militaire.
Armé jusqu’aux dents, ce groupuscule de touareg regroupés au sein du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) lance, dès 2010, ses premières attaques contre les camps militaires maliens au Nord du pays. Puis se lance dans une campagne médiatique en Europe. Avec le soutien de la France, qui a mis des conseillers à sa disposition. La suite, on la connaît.
Comme on le voit, le MNLA, rebaptisé CMA ( Coordination des Mouvements de l’Azawad) n’est, ni plus, ni moins, que des mercenaires aux mains de la France, pour aboutir à la partition du Mali. Afin de faire main basse sur ses ressources naturelles, dont regorge le Nord du pays.
Alors, quelle différence entre la CMA et Wagner ?
Une certitude : un crime n’est jamais parfait. Il en est de même pour ceux commis par le MNLA contre les populations du Nord.
Oumar Babi
Source: Canard déchaîné