Depuis son arrivée à la tête du Département de l’Education nationale, le ministre Barthélémy Togo fait bouger les choses. Et dans le bon sens du terme. Pas de heurts dans les écoles, pas de grèves d’enseignants et d’élèves, les examens de fin d’années sont organisées à bonnes dates et sans grandes fraudes. Un dynamisme à saluer !
Rappelons que durant l’année scolaire écoulée, le ministre de l’Education nationale, Barthélemy Togo, remporté sa bataille contre la fraude aux examens. Toutes les épreuves d’examen de fin d’année se sont déroulées à bonnes dates et dans des conditions satisfaisantes, sur toute l’étendue du territoire du Mali, à l’exception de Kidal.
En effet, face à la recrudescence de la fraude et des fuites de sujets lors des examens de fin d’année, le ministre de l’Education avait invité, le 05 juin 2016 dernier, les agents engagés dans la gestion des examens à œuvrer pour parvenir à des épreuves sans fraude. «Nous avions soutenu que la fuite des sujets et la fraude aux examens ne relevaient pas de la fatalité et qu’il était de notre devoir commun d’assurer la pleine justice entre les candidats dans le processus d’évaluation de leurs compétences au regard des efforts fournis par chacun», avait-il déclaré.
Cet appel du ministre avant les examens avait été entendu, car les épreuves du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Diplôme d’études fondamentales (DEF), du Brevet de technicien (BT1 et BT2), du Baccalauréat (BAC), et celles des Instituts de formation des Maîtres (IFM) se sont déroulées à bonnes dates et dans des conditions satisfaisantes. Après ce brillant succès, le ministre a reçu les félicitations de plusieurs associations et coordinations impliquées dans le système scolaire au Mali, notamment : AMS-UNEEM, FENAPEEM et la Commission pour une école apaisée et performante. C’était au cours d’un point de presse animé par les leaders de ces associations et coordinations, le dimanche 26 juin à la Maison de la presse. Le collectif des associations a annoncé toute sa satisfaction du bon déroulement des examens de fin d’année.
Ayant réussi ces prouesses, le ministre Barthélémy Togo entend récidiver en cette année scolaire. Déjà, le pari de la rentrée scolaire 2016-2017 est gagné, car tout va bien se passer. À cela, le ministre Togo entend apporter des innovations pour booster le secteur scolaire.
Discret, mais efficace, l’homme est en train de remettre notre école sur de bons rails. Du coup, il prouve que ce n’est pour rien que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a placé sa confiance en lui pour diriger ce Département.
Fort de ces compliments, le ministère de l’Education a organisé un dîner de presse, le mardi 28 juin 2016 au CICB, pour faire le bilan des examens. Au cours duquel, le ministre Togo s’est réjoui que les examens se soient déroulés sans incident majeur. «En effet, à cette date, les rapports qui nous sont parvenus de nos services techniques et les commentaires relayés par les différents observateurs n’ont signalé aucune anomalie majeure. Nous venons ainsi de remporter une bataille, une importante bataille», a-t-il déclaré. Selon le ministre, cette victoire a été rendue possible grâce à l’engagement et à la détermination de tous les acteurs et partenaires de l’école : «Vos efforts n’ont pas été vains, vous qui avez parcouru le pays pour sensibiliser enseignants, élèves et parents d’élèves ; bref, tous ceux qui sont intéressés par les examens, de la nécessité d’adopter un nouveau comportement».
Concernant les statistiques, au niveau du CAP, il y a 24 797 candidats dont 7113 à Bamako ; 117 966 candidats au Bac dont 52 152 à Bamako. Au niveau du DEF, ils étaient 236 694 candidats dont 67 524 à Bamako, et 37 487 candidats au niveau du Brevet de technicien (BT1 et BT2) dont 15 888 à Bamako. Quant aux Instituts de formation des Maîtres (IFM), ils étaient 15 757 candidats dont 2 279 à Bamako.
Source: La lettre du Mali