La mine a largement dépassé les prévisions en atteignant un sommet de production en 2020. Excellent résultat en partie dû à l’automatisation de la mine et aux outils technologiques dont la combinaison a autorisé zéro accident de travail.
Le complexe minier a le plaisir de dévoiler de solides résultats opérationnels et financiers engrangés au terme de l’exercice écoulé. Fait saillant, une production portée à de nouveaux sommets de 680.215 onces d’or. Cet excellent résultat est du en partie à l’automatisation de la mine et aux outils technologiques utilisés depuis peu par la compagnie pour améliorer la production. La technologie a permis notamment d’améliorer la maintenance prédictive, de gérer la flotte d’équipements miniers et de protéger davantage les employés des accidents. Zéro accident de travail dans les mines souterraines, un exploit qui a justifié la conservation de ses certifications ISO 45001 et ISO 14001 en matière de santé, de sécurité et préservation de l’environnement.
Du cœur et de l’attention
Les bons chiffres font des bons amis. Dans un communiqué, le complexe minier de Loulo-Gounkoto a annoncé avoir déclaré et payé des dividendes cumulés de l’ordre de 240 millions de dollars en 2020. Mieux, au cours des vingt quatre dernières années, Barrick et sa société historique Randgold Resources ont tiré vers le haut l’économie malienne en injectant la faramineuse somme de 7,7 milliards de dollars sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux. Sa contribution annuelle à l’économie a atteint entre 5 et 10% du produit intérieur brut de notre pays.
Aussi les entreprises locales se sont bien léchées les babines. Au bas mot, 375 millions de dollars sont tombés dans leur escarcelle. Et le complexe minier ne s’est pas arrêté en si bon chemin. En témoigne son « programme d’incubation conçu pour doter les hommes et femmes d’affaires de compétences commerciales ». Au bout du compte, 48 entrepreneurs ont eu amplement pignon sur rue grâce à des crédits alloués d’un montant d’environ 390.000 dollars. « Le programme de contenu local de Loulo-Gounkoto a encore été amélioré par la formation d’un consortium de transport qui regroupe la plupart de ses prestataires maliens en transport déjà existants ».
Le meilleur est à venir !
Ce ne sont pas ces résultats qui font pourtant écarquiller les yeux de Marc Bristow, président et directeur général de Barrick. Le meilleur est à venir ! Les réserves actuelles sont estimées suffisantes pour soutenir les opérations minières durant une longue période grâce aux succès de l’exploration continue. « Le district de Loulo se trouve au cœur de l’une des régions aurifères les plus prolifiques du monde. Au cœur des quinze dernières années, il a donné lieu à plus de découvertes de classe mondiale que toute autre région et nos vastes programmes d’exploration sont conçus non seulement pour reconstituer nos réserves mais aussi pour trouver notre prochaine mine de niveau 1 » a-t- il indiqué.
D’ores et déjà, en plus des deux mines souterraines en activité, Yaléa et Gara, la mine souterraine de Gounkoto va livrer ses premières tonnes de minerai courant deuxième trimestre de l’année en cours.
« Mieux vaut voir une fois que d’entendre mille fois ». Lamine Seydou Traoré, ministre malien des Mines, a fait sien cet adage en se rendant à la mine, entouré des membres de son cabinet. Il en a eu plein les yeux et les oreilles en faisant le tour des opérations en compagnie d’une équipe de Barrick. Loisible de s’étrangler d’admiration devant la première centrale solaire de Barrick dans la région Afrique et Moyen-Orient d’une capacité de 20 MW et de prendre rendez-vous courant cette année qui verra la mise en service d’une usine de traitement des eaux , sans passer au pilon l’extension de la capacité de production électrique et une mise à niveau de la ligne électrique pour soutenir la nouvelle mine souterraine de Gounkoto.
Une autre bonne nouvelle en a chassé d’autres. La société a mis en œuvre et révisé en continu ses mesures et ses protocoles afin de minimiser les risques liés à la covid -19 ; lesquels sont prévus de se maintenir en place afin d’assurer la santé et la sécurité des employés, des partenaires et des communautés locales.
Ibrahim Yattara
Source: Journal L’Informateur- Mali