Le groupement tactique «Edelweiss» de Barkhane a été engagé, du 12 au 22 août, dans une série d’opérations pour marquer « avec détermination la présence de la force dans Ménaka et sa Région » et au cours desquelles plusieurs missions conjointe sont été menées avec les soldats maliens, indique un texte de la Cellule communication de Barkhane parvenu, mardi, à l’AMAP.
La même source ajoute que, parmi ces opérations des deux forces ensemble, figurent des patrouilles quotidiennes, à pied et en véhicule, dans les quartiers de Ménaka dont l’objectif est de « bien de marquer la présence de la force Barkhane auprès de la population et surtout, de réaffirmer la place des Forces armées maliennes dans ce secteur ».
« Nous patrouillons souvent en ville, la population de Ménaka est contente de nous voir passer dans les rues ou dans le marché. Ils savent que nous sommes là pour les protéger. La sécurité des gens est importante », précise le sergent Mohamed, chef de groupe malien.
«Demain ce sera jour de marché à Ménaka, l’activité y est plus importante, les villageois des alentours se retrouvent ici pour vendre leurs produits. Ça nous demande beaucoup de surveillance ce jour-là. Nous plaçons des barrages aux entrées de la ville pour sécuriser la population», explique le sergent Mohamed.
« Malgré la tranquillité du quartier, la vigilance reste de mise, car selon les informations collectées, la présence de groupes armés terroristes à proximité n’est pas à exclure. Après deux heures de patrouille, aucun incident n’est à signaler et le convoi peut regagner la base temporaire », dit le texte.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. « Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace », rappelle le texte.
MD
(AMAP)