A l’appel du Conseil National de la Société Civile (CNSC), plusieurs organisations de la société civile malienne s’étaient rendues au Palais de la Culture Amadou HampatéBah, le samedi dernier. C’était pour inviter les décideurs politiques à trouver la solution à l’insécurité qui sévit dans les Régions du Centre et du Nord de notre pays. Le chroniqueur et activiste politique y était présent et a mis l’occasion à profit pour jeter son venin sur le régime d’IBK. Mais, à vrai dire, ce fut une sortie ratée pour celui qui voulait entrer dans l’Histoire pour se faire de la place au soleil.
Un grand danger guette les organisations de la société civile malienne. Cela par la venue en son sein des gens sans vergogne qui profitent de ces regroupements pour semer la zizanie. Le meeting du CNSC du samedi 19 janvier dernier a été la parfaite illustration de la venue en son sein des récupérateurs. Le tristement célèbre chroniqueur et activiste Mohamed YoussoufBathily dit Ras Bath y a brillé par des propos teigneux à l’endroit du pouvoir.
Il a profité du micro des confrères de radio et TV pour tirer à boulets rouges sur le régime en le traitant de tous les noms d’oiseaux. A ses dires, l’insécurité qui sévit au Nord et au Centre est due à l’irresponsabilité du Gouvernement. «Au lieu de trouver la solution au problème, le Régime d’IBK va à la vadrouille. Une attitude irresponsable», affirme gratuitement le chroniqueur Bathily fils. Et il qualifie le PM de menteur dans la gestion de la crise.
Les propos du chroniqueur ont pris de court la plupart de ceux qui étaient présents à son interview frisant la provocation dans la mesure où le CNSC qui a organisé le meeting n’a nullement incriminé qui que ce soit. Il a seulement demandé le Gouvernement de prendre ses responsabilités pour venir à bout de la crise sécuritaire.
Dans ses propos, le Vice-président du CNSC dit avoir constaté avec regret la dégradation de la situation sécuritaire par endroits au Nord Mali et au Centre. Amadou BocarTékété dit Diadié a, au nom des organisations membres du CNSC, demandé le Gouvernement à plus d’actions pour arrêter les assassinats des populations civiles.Il demande aux autorités à doter les forces armées et de sécurité de matériels adéquats pour lutter de façon efficace contre les ennemis du Mali. Des doléances certes nobles de la part des organisations de veille des actions gouvernementales. Se démarquer de leur appel et accuser les Gouvernants d’incompétents, il y a là un écart de langage.
Le chroniqueur s’est illustré dans ces genres d’attaque frontale à l’endroit du pouvoir. Ce qui amène des fins observateurs à parler de dérives au sein des organisations de la société civile. Celles-ci (dérives) viennent des récupérateurs politiques à la trame de Ras Bath qui a pris fait et partie au profit d’un candidat à la présidentielle en l’occurrence Soumaïla Cissé. Après l’avoir conduit dans l’abîme, il quitta ses rangs pour se retourner au sein de la société civile. Aujourd’hui, il revient sur le devant de la scène pour déstabiliser le CNSC qui, jusque-là, bénéficie de l’estime du Gouvernement pour ses propositions concrètes dans le cadre du processus de sortie de crise en cours. Une fois qu’il (le CNSC) intègre ces gelés contre le pouvoir en son sein, il perd toute crédibilité. Donc, il revient à Boureima Alaye Touré, son Président de recadrer le débat en restant dans son rôle régalien de société civile et non une organisation de propagandes à l’image du CDR.
Extirper cette association des rangsde la société civile rendrait celle-ci crédible aux yeux de l’opinion nationale et internationale qui en a marre des agissements de ce soi-disant organe de la société civile. Il s’agit, bien entendu, du CDR qui s’est décrédibilisé aux yeux des Maliens en roulant depuis longtemps. Ce qui l’a fait perdre la confiance de la plupart de ses concitoyens qui n’ont aucune considération pour cet activiste et sa bande. Il tente de se racheter en annonçant revenir à son statut d’association au sein de la société civile.
Un appel au retour qui ne convainc point ses concitoyens. En individu sans aucune crédibilité, Ras Bath assiste aux activités des organisations de la société civile. Une attitude que d’aucuns qualifient de dilatoire quand on sait jusqu’où ce petit est versatile et incertain. Tribun et insaisissable, il dit à la fois une chose et son contraire. L’accepter au sein du CNSC, revient pour ses membres à se mettre de l’aiguille dans son œil. Donc, il revient à notre société civile à se trouver des garde-fous pour éviter de tomber dans les traquenards de ce perturbateur attitré.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire