Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

À la demande de retour à l’ordre constitutionnel de la classe politique : Le Général Assimi Goïta oppose la carte de la sécurité et de l’apaisement.

Recevant les Autorités administratives indépendantes et les Institutions de la République venues lui présenter leurs vœux de nouvel An, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a laissé entendre que « le retour à l’ordre constitutionnel passe nécessairement par un processus sécurisé et apaisé, et cela pour éviter un éternel recommencement ».

 


Une réponse sans doute à la demande incessante une fois de plus réitérée par les acteurs politiques de « retour à l’ordre constitutionnel » ! Comme le veut la tradition, les Autorités administratives indépendantes et les Institutions de la République se sont succédées devant le Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, au palais de Koulouba, hier jeudi 30 janvier 2025, pour lui adresser leurs vœux de Nouvel An. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil National de Transition, ainsi que des membres du Gouvernement aussi bien que des ceux des différentes structures. « Les fins d’année sont une heureuse occasion de retrouvailles entre les institutions de la République, pour passer en revue les actions entreprises au cours de l’année écoulée », a rappelé le Président de la Transition, avant d’évoquer un contexte international difficile, marqué par les crises qui secouent le Sahel.
Prenant la parole à la suite des interventions de ses hôtes du jour, il n’a pas caché sa satisfaction quant aux réalisations des Forces de Défense et de Sécurité au cours de l’année, dont le rôle reste capital dans la préservation de l’intégrité territoriale de notre pays et pour la sécurisation des personnes et des biens.
Le Général d’Armée Assimi Goita a également salué les succès enregistrés sur le plan législatif, le Conseil National de Transition ayant adopté plusieurs textes majeurs en 2024, notamment le Code pénal, le Code de procédure pénale et des lois sur le blanchiment des capitaux et la refonte de l’organisation judiciaire. Autant d’avancées qui, selon le Président de la Transition, traduisent une « volonté commune des Maliennes et des Maliens de s’assurer un lendemain meilleur à travers la réussite de la Transition ». Il a aussi réaffirmé son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, non pas sans saluer le Bureau du Vérificateur Général, l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières le travail remarquable réalisé par leur soin au cours de l’année écoulée. « La lutte contre la corruption, la délinquance financière et économique, est une dynamique irréversible dans notre pays, car découlant de la volonté du peuple souverain », a-t-il martelé. Revenant sur les grandes orientations du Mali pour la nouvelle année, le Général Assimi Goïta a cependant noté que « le retour à l’ordre constitutionnel passe nécessairement par un processus sécurisé et apaisé, et cela pour éviter un éternel recommencement ».
Une déclaration qui fait sans doute écho aux différentes sorties et prises de position des acteurs politiques sur la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel normal et dans un bref délai !
Sur ce registre, le Président de la Transition et les acteurs politiques sont loin d’être sur la même longueur d’onde, les seconds pensant que les arguments sécuritaires ne sauraient être un obstacle à la tenue des élections après la tenue du scrutin référendaire dans un contexte sécuritaire qu’ils trouvent plus tendu qu’actuellement. Le Président du CNID Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga, lors de sa présentation de vœux à la presse, saluait en effet l’inscription de dotations budgétaires pour les élections de 2025 et l’annonce de l’organisation d’élections transparentes et apaisées dans la Feuille de route du Président de la Transition au Gouvernement du Premier ministre Abdoulaye Maiga.

Il n’avait cependant pas manqué de mettre en garde ceux qui refusent l’idée même de tenir des élections : « Nous voudrions rappeler que nul ne rend service a un pouvoir établi, en lui conseillant de se soustraire à la tenue d’élections, qui seules, légitiment, crédibilisent et renforcent l’action publique… Nul ne peut raisonnablement soutenir l’impossibilité de tenir des consultations électorales pour des raisons sécuritaires après la tenue de la consultation référendaire dans des conditions sécuritaires plus précaires ».
Il avait conclu en invitant le gouvernement à éviter le piège du refus des élections ou leurs reports sans fin, somme toute, une impasse et un piège à éviter… à tout prix ! â–

 MAÏMOUNA DOUMBIA

Source: Le Soir de Bamako

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct