Depuis l’annonce de l’application de la sentence du 15 novembre 2018 ordonné par le tribunal arbitral du sport(TAS) au comité de normalisation dirigé par Mme Daou Fatoumata Guindo, des ennemis endurcis du football malien ne cessent de s’agiter pour s’opposer à son application. Parmi eux figurent les présidents des ligues de football de Bamako, Kassoum Coulibaly dit Yambox ; de Koulikoro, Banou Makadji ; les président des supporters du Réal, Binafou Sylla et celui du Stade malien de Bamako, Ousmane Diakité dit Maraka. Comme cela ne leur suffisait pas, ils ont franchi le Rubicon hier en organisant une marche honteuse pour demander la démission de la présidente du comité de normalisation comme si cette sentence provienne d’elle.
Se croyant être au dessus de la loi qui interdit toute marche du fait de l’état d’urgence instauré par le Gouverneur de Bamako, les irresponsables pardon responsables de la ligue de football de Bamako soutenus par le président de la ligue de football de Koulikoro, ont voulu défié les plus hautes autorités du pays en organisant une marche honteuse contre leur bienfaitrice en la personne de Mme Daou Fatoumata Guindo. En effet ces ennemis du football malien reprochent à la présidente du CONOR d’appliquer la sentence du 15 novembre 2018 ordonnée par le tribunal arbitral du sport. En conséquence ils demandent le départ de Mimi Sarama comme si c’est eux qui l’ont nommé à ce poste alors qu’elle n’est pas responsable de cette sentence. A titre de rappel, la sentence du 15 novembre 2018 avait ordonné au comité de normalisation de revenir sur la saison 2013-2014. C’est ainsi que les clubs de première division devant jouer au championnat national furent identifiés. Ce qui oblige certains clubs illégalement montés illégalement en ligue 1 redescendent en division inférieure. Ce qui n’a pas été du goût de leurs alliés actuellement membres de la ligue de Bamako et du président de la ligue de Koulikoro, Banou Makadji, le désormais consultant sportif de certaines radios privées de la place. Mais depuis l’annonce du démarrage du championnat national de première division avec les 16 équipes de la saison 2013-2014, ces mécontents ne cessent de s’agiter tous les jours à travers des lynchages médiatiques contre la présidente du CONOR. Comme pour se moquer, une marche honteuse fut organisée hier mardi 15 janvier.
Des arrestations, des matériels de sonorisation et une voiture saisis par la police
Mais c’était mal connaitre la fermeté du Gouverneur de Bamako qui n’a pas autorisé la marche. Selon nos dernières informations un responsable membre de la ligue de Bamako a été arrêté plus deux filles et des joueurs certainement ceux des équipes reléguées en division inférieure par la décision de la sentence du 15 novembre 2018 ; Aussi la voiture transportant les matériels de sonorisation qui appartiendrait à un animateur sportif d’une radio privée de la place. Aux dernières nouvelles, ils étaient gardés à vue au 14e arrondissement et d’autres sont recherchés notamment les présidents des supporters du Réal et du Stade malien de Bamako respectivement Binafou Sylla et Ousmane Diakité dit Maraka qui avaient incité leurs supporters de sortir massivement pour défier l’Etat malien. Le comble de l’incohérence de ces ennemis du football malien c’est que ce sont ces mêmes personnes qui avaient marché en Avril 2017 pour que le football se joue et aujourd’hui ce sont ces mêmes personnes qui sont contre la reprise du championnat national de première division. Dire aussi que des joueurs demandent de ne pas jouer au football, c’est le comble absolu. Autre comble à noter c’est l’ingratitude du président de la ligue de football de Bamako et de ses membres contre leur bienfaitrice à savoir Mme Daou Fatoumata Guindo qui les a élu le 26 mars 2017 en violation flagrante des statuts de la ligue et de la FEMAFOOT. Ce jour là elle avait été applaudie par ceux-là mêmes qui demandent honteusement aujourd’hui son départ. Rappelons que le CONOR n’était pas habileté à faire un appel à candidature jusqu’à aller organiser l’élection des membres de la ligue fut-elle celle de Bamako.
Saïd
Mutation