La République est en danger ! Le programme de déstabilisation du régime IBK a commencé depuis longtemps. Les opposants maliens, regroupés au sein du FDR, n’ont jusqu’ici accepté l’installation du régime RPM issu des scrutins de juillet et d’août 2013 au pouvoir. L’opposition malienne voit en ce régime une étiquette de la junte et surtout depuis l’avènement du pouvoir ADEMA au Mali en mars 1991 (avec la transition dirigée par le lieutenant- colonel ATT) et 1992 à 2012 (les deux mandats du président Alpha Oumar Konaré et du généra- président ATT), ce parti n’a jamais accepté un pouvoir dont sa main n’a pas participé à son installation.
En 2007, le regroupement de partis politiques sous l’appellation l’ADP (Alliance pour la démocratie au Mali) était dirigé par le professeur Dioncounda Traoré et c’est cette alliance qui a fait l’avènement du deuxième mandat du général ATT. Le parti ADEMA avait refusé de présenter un candidat à la présidentielle de 2007, allant jusqu’à sanctionner un des leurs membres fondateurs M. Soumeylou Boubèye Maïga qui a franchi leur ligne rouge.
Ce jour, le professeur Dioncounda avait prononcé la phrase célèbre qui est restée dans la mémoire de beaucoup de Maliens : «En présentant un candidat, nous aurons l’administration sur nos dos, la justice sur nos dos et la sécurité d’Etat sur nos dos». Cela traduit que le parti ADEMA est un regroupement de voleurs, de corrupteurs, de délinquants financiers et ce sont ces cadres que l’administration, la justice et la sécurité d’Etat enquêtent.
Le retour d’ATT
Le processus commence par une marche pour le retour d’ATT pour raison de mauvaise gouvernance, de mise en application de l’accord de paix, l’insécurité généralisé, la cherté de la vie (les Maliens ont faim d’après les organisateurs de la marche).
Soyons objectifs ! Pour le retour d’ATT, après sa démission devant les présidents de la CEDEAO, il devient un homme libre comme le président Alpha Oumar Konaré. Il y a eu un coup d’Etat qui a chassé ATT du pouvoir. Personne ne l’avait obligé d’aller s’installer à Dakar. La vérité à dire aux partisans d’ATT, c’est que leur parrain se reproche quelque chose.
Il perpétré un coup d’Etat en mars 1991, malgré l’insurrection populaire, un coup d’Etat est un coup d’Etat malgré aussi que le pouvoir sanguinaire qu’il avait renversé était issu d’un coup d’Etat. Moussa Traoré a été renversé, jugé et condamné. Ensuite gracié et il vit tranquillement au Mali. Le général-président ATT n’est pas en exil forcé à Dakar mais en exil volontaire où il bénéficie de tous ses droits.
Ironie du sort (1) : la candidature d’ATT à l’élection présidentielle de 2002 est partie de Dakar. La première fois quand la question lui avait été posée quant à son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2002, il avait fait la déclaration suivante : «Il faut être fou pour se présenter à une élection présidentielle au Mali». La suite est connue. Quand le président Konaré n’a pas pu avoir un troisième mandat dont il a tant rêvé, car l’Africain, une fois arrivé au pouvoir, ne souhaite jamais le quitter et se l’approprie ; à organiser un pronunciamiento électoral qui a commencé par la casse de son parti qui l’avait assuré deux mandats successifs.
Les candidats : Soumaïla Cissé, Ahmed El Madani Diallo, Mandé Sidibé sont tous de l’ADEMA-PASJ et qui se sont tous présentés à l’élection présidentielle de 2002 sous les couleurs de l’ADEMA-PASJ. Le candidat indépendant ATT est en fait le candidat du président Alpha Oumar Konaré et de certains membres du CE-ADEMA.
Ironie du sort (2) : Le général ATT avait dit à ses partisans concernant sa candidature à l’élection présidentielle de 2002, la citation célèbre du général de Gaulle : «Je vous ai compris !».
Les Occidentaux et particulièrement les Américains ont l’habitude de donner du travail aux anciens présidents, travail qui les éloigne de la précarité financière et qui les fait oublier à chercher à revenir au pouvoir.
C’est la raison qui avait poussé l’ancien président démocrate américain Jimmy Carter à octroyer un projet sur la lutte contre le ver de Guinée (Dracunculusmedinensis). Mais cet homme cupide a accepté d’être manipulé par l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, reconnu comme un homme politiquement futé et qui a l’intention de se venger des Maliens.
Il était conscient qu’ATT n’a pas les capacités intellectuelles pour conduire le Mali à bon port. Le président de l’Assemblée nationale du Mali de l’époque était le professeur Ali Nouhoum Diallo qui a été clair devant le général ATT quant à son incapacité de diriger le Mali. Il l’avait bien dissuadé pour qu’il reste dans sa couverture de la transition et c’était plus honorable pour lui.
Nous sommes de ceux qui avait abondé dans le même sens et qui avait dit que le général ATT doit rester à l’écart du pouvoir pour mourir un jour comme un Ché Guevara ou un Patrice E. Lumumba ou un Thomas Sankara ou un Tchaka zoulou.
Ironie du sort (3) : Le général ATT fut le médiateur de la crise en République centrafricaine entre le président Ange Félix Patassé et les soldats mutins du camp militaire Kassaï : ce sont des mutins du camp militaire de Kati qui ont fait partir ATT.
Aux opposants maliens initiateurs de la marche du 21 mai 2016
La citation de Moussa Traoré en 1980 est toujours d’actualité. Quand «Nous construisons notre hangar, vous avez refusé de participer à sa construction et maintenant que le hangar est construit, vous voulez venir à son ombre. Non et vous restez au soleil». Le hangar de l’opposition est tombé avec la chute du poste militaire de Tinzaoutène, au camp militaire d’Amachach, (Ménaka), de la prise de Kidal par les groupes rebelles quelques jours avant le 22 mars 2012.
Rappel aux Maliens et aux opposants d’IBK: un élu de Ménaka avait attiré l’attention du président ATT sur la situation de la rébellion depuis 2011 et qui allait commencer bientôt et ce serait Ménaka la première cible. Cet élu cherchait à rencontrer le président ATT. Malheureusement, il n’a pas pu obtenir une audience avec ATT (peut- être à cause d’un calendrier).
Quand le président ATT a été en pèlerinage à Mecque, cet élu aussi a été à la Mecque. C’est là-bas qu’il a pu rencontrer le président ATT. Il l’avait informé sur l’imminence de la reprise de la rébellion. Il a l’a fait savoir la situation des militaires de Ménaka qui sont dans une situation précaire. Ils sont assis les mains vides, sans armes. Le président ATT avait répondu à cet élu «qu’il est alarmiste».
Nous rappelons aux partisans d’ATT qu’à partir des recoupements, nous avons entendu que le chef du camp de Ménaka n’avait que 60 cartouches au moment de l’attaque de ce camp. Est ce qu’on peut même aller à la chasse de pintades ou de biches avec 60 cartouches à plus forte faire la guerre contre des assaillants fortement armés. Tous les Maliens se rappellent que nos soldats ont fui pour se retrouver au Niger. Quelle honte !
Second processus de la déstabilisation du régime IBK par l’opposition
Anniversaire de l’ADEMA : sortie de Mme Konaré et de son mari : publication d’un livre par le président Alpha Oumar Konaré, présence de sa femme, professeur Adam Ba Konaré à l’anniversaire des 25 ans de l’ADEMA-PASJ avec l’autorisation de son époux d’après elle.
Alors que le couple avait gardé le grand silence depuis leur départ de Koulouba en 2002. Aucune parole sous le régime ATT, rien par rapport au coup d’Etat de mars 2012 malgré la séquestration de leur fils par la junte, envoie un discours au Festival des marionnettes de Markala sans sa présence physique en 2013 ou 14.
Maintenant, il est temps de sortir pour la déstabilisation, car l’homme, à qui ils ont tout mis en œuvre pour qu’il ne soit pas président du Mali, est aujourd’hui au sommet de l’Etat.
S’il y a un régime qui a été contesté depuis l’avènement de la «fameuse démocratie» c’est bien celui d’IBK. Il a été combattu comme un soutien au coup d’Etat d’Amadou Haya Sanogo. C’est toujours le FDR en marche. C’est le même Dioncounda Traoré qui avait dit ; «Si nous présentons un candidat, nous aurons l’administration sur nos dos, la justice sur nos dos, la sécurité d’état sur nos dos». Zoumana Mory Coulibaly a dit que Modibo Sidibé est un militant de l’ADEMA.
Le président IBK doit se méfier de ses alliés
L’exemple du président Modibo Keïta est là et est toujours d’actualité. Il a été renversé par une partie de ses partisans qui ne l’ont jamais aimé et qui faisait un travail parallèle contre lui.
Le premier responsable qui devait l’informer de la préparation du coup et qui était bien informé, attend qu’il soit dans un traquenard où seul le miracle pouvait le faire sortir pour l’informer. Moussa Traoré avait combattu le colonel Bakary Coulibaly de ne pas le soutenir dans la section UDPM de Kita où ses partisans ont été battus par leurs adversaires.
Est-ce qu’il doit avoir confiance (IBK) à un Amadou Koita qui a fui Jeamille Bittar pour créer son parti ou Housseyni Amion Guindo dit Poulo, ancien militant RPM, un transhumant qui finit par créer son parti politique ? Il se présente à l’élection présidentielle ; il perd et soutient IBK au second tour dans l’espoir de partager le gâteau pour préparer les élections à venir. Un homme doit s’assumer à ses risques et périls.
Bilan politique de l’ADEMA : l’élection présidentielle de 2002 qui consacrera la nomination du président ATT et non son élection. Le président IBK avait passé en 2002 avec plus de 52% à l’élection présidentielle. Une voix autorisée de l’ADEMA-PASJ, ancien député de ce parti, ancien ministre du RPM en 2002 dans le gouvernement Ag Hamani- ATT l’a affirmée. Cet ancien député de l’ADEMA-PASJ l’a dit publiquement dans la presse écrite du Mali. Bien sûr que c’est un Malinké qui cherche une place sur laquelle il veut se coucher dans la cour de son grand IBK qu’il avait fui au moment de la traversée du désert.
Bilan scolaire : la NEF (Nouvelle école fondamentale) du ministre Adama Samassékou, un projet scolaire où la médiocrité, le salaire de la transition ont été cultivés.
La politisation de l’AEEM où on trouve en son sein, l’AEEM de l’AEEM et l’AEEM d’un leader politique. L’exemple a été donné l’autre jour à l’ORTM où deux leaders avaient passé à un jour d’intervalle pour faire passer un même message à leurs militants.
Bilan économique de l’ADEMA-PASJ: «Qu’est- ce devenu l’espoir que nous avions fondé sur la célèbre victoire du 26 mars 1991 ?» Le régime ADEMA vénal, accroché de bas en haut au pouvoir de l’argent obtenu de n’importe quelle manière, après s’être illicitement enrichi par braderie, délinquance financière, magouille de toutes sortes, a fini par montrer sa vraie face : celle de la restauratrice impénitente !
Il n’est plus là depuis deux ans et si les Maliens ne veulent pas aggraver le problème qu’il leur a légué, il leur faudra respecter et faire respecter les recommandations particulières : Kokadjè et les conclusions générales imposées à l’issue du 26 mars 1991 : CHANGEMENT RADICAL de tout et partout !
«Qu’attendons-nous pour conduire au changement ? Telle est la question que tu posais encore, quelques mois tantôt sur le principe de la patience qui enseigne de susciter les uns et les autres à donner aujourd’hui plus d’importance aux campagnes de réarmement moral qu’à celles des bavardages politiques…
Aucune culture politique réelle, aucune conquête socio-morale ne pourrait résulter des élucubrations de 100 partis politiques. Tout au plus, arrivons-nous à multiplier le nombre déjà effarant des apatrides, adorateurs du dieu-argent».
In mémorial par feu El Béchir Mamadou GOLOGO, discours funèbre suite au décès de M. Bakary Karembé (Source : Le journal : «L’Inter de Bamako», N°349 du lundi 05 mars 2012).
Bilan militaire de l’ADEMA-PASJ: Ibrahim Bahanga avec sa horde d’attaques, de rançons (en 1999, il demandait qu’on érige sa localité en mairie rurale avec une rançon de 50 millions de franc CFA. Un sous- officier nous avait dit ce jour à Gao, «pour nous militaires, si on nous demande, l’argent que Bahanga demandait comme rançon, c’est à partager entre lui les politiciens au pouvoir»).
Le 23 mai 2006 : l’occupation du Nord par les forces rebelles (MNLA et associés), la chute du Nord, la recolonisation du Mali par la France et ses amis de l’Union européenne : le Mali de l’indépendance le 22 septembre 1960 à la recolonisation par le même colonisateur qui l’avait quitté il y avait 53 ans avec le discours d’un membre de l’ADP (Dioncounda Traoré) qui avait porté au pouvoir en 2007 le général ATT.
M. Dramé, je te rappelle Monsieur le Ministre, l’honorable député, notre leader de l’UNEEM dans les années 1970 et 1980, qu’en tant qu’un homme de gauche, le discours du professeur Dioncounda de janvier 2013 à la France pour secourir le Mali, c’est ça la recolonisation du Mali. La France est rentrée au Soudan français par Logo Sabouciré en 1878 pour la colonisation, elle est revenue en janvier 2013 par Konna pour recoloniser le Mali.
Le leader politique du Parena, M. Tiébilé Dramé, manifeste une malhonnêteté intellectuelle quand il déclarait sur les antennes de RFI ceci : «Les réflexes et les replis identitaires sont en train de prendre le dessus dans plusieurs régions du Mali. Nous n’arrivons pas à stabiliser notre situation intérieure, à mettre fin aux attaques.
Et ce sentiment que les choses ne bougent pas, qu’on n’avance pas, le processus de paix est dans l’impasse. Et comme conséquence, nous exportons l’instabilitéchez nos voisins. Les attaques contre Le Cappuccino à Ouagadougou en janvier, l’attaque contre Grand-Bassam sont de toute évidence parties du Mali et perpétrées par des Maliens. Vous voyez, il y a comme une sorte de métastase de la situation au Mali».
Il faut être honnête. Le Mali a été victime d’un complot dont certains de ses voisins sont responsables, en particulier l’ancien président du Burkina Faso, refugié actuellement en Côte d’Ivoire. Ce que M. Dramé doit reconnaître, il a participé à la rencontre des accords de Ouagadou sous la présidence du parrain des groupes armés, le capitaine Blaise Compaoré, agent au service de l’Occident dont la France, l’Union européenne et les USA depuis l’assassinat de son compagnon d’armes le capitaine Sankara le 15 octobre 1987.
Nous avons eu l’occasion de le dire dès au début des hostilités déclenchées par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) contre le Mali. C’est un complot national et international contre le Mali. Et parmi les ennemis intérieurs du Mali, il y a le FDR qui depuis son mariage dans le sang avec le gouvernement socialiste français dirigé par M. François Mitterrand que Moussa Traoré taxe d’«hypocrite», c’est lui qui a dirigé le Mali du 26 mars 1991 jusqu’en 2013 (la transition d’ATT + les deux mandats d’Alpha + les deux mandats d’ATT+ la transition du professeur Dioncounda).
Ce que M. Dramé doit reconnaître aussi, la rébellion de 1990, ce sont ses amis français qui l’avaient créée, organisée, financée par le canal du docteur Bernard Kouchner à travers son ONG-Médecins sans frontières. Le MNLA a été créé par deux personnalités : le président ATT qui avait donné le récépissé du MNA (Mouvement national de l’Azawad) et l’ancien président français, Nicolas Sarkozy qui a reçu les cadres du MNLA à l’Elysée et les avait donnés l’assurance de leur indépendance.
L’Elysée même l’avait reconnu et il avait dit que le MNLA les avait demandés une aide car ce sont eux qui peuvent combattre Al-Qaïda au Magrheb Islamique (AQMI). M. Alain Juppé, l’ancien ministre français des Affaires étrangères de la France l’avait dit au sortir d’une audience à Koulouba chez votre parrain ATT : «Il faut discuter avec le MNLA qui a remporté des succès militaires».
C’était au micro des journalistes du Mali. Qu’est-ce que vous avez dit par rapport à la création du MNLA, crée par la France et équipé par la France, la France pays des «droits de l’Homme» contre le Mali, un pays indépendant, souverain et membres des Nations unies ?
Ce sont vos amis français qui ont désigné Blaise Compaoré à s’occuper des leaders du MNLA contre le Mali. Depuis la rébellion de juin 1990, toutes les attaques contre le Mali, venant du Gourma, prennent naissance au Burkina de Blaise Compaoré, agent de traite des Européens contre le Mali.
Quelles ressources financières le Burkina a pour loger des leaders du MLNA dans des villas huppées de Ouaga ? Qui les paye par mois ? Qui les fait voyager ?
Qui a été exfiltré le président du MNLA, M Bilal Ag Chérif en difficulté à Gao contre le MUJAO ?
Tiébilé Dramé n’est pas un cadre politique honnête
Quand il dit que les attaques sont transportées maintenant du Mali aux pays voisins : le Mali a été le premier maillon du complot national et international : de 1990 à 2016, toutes les attaques du Gourma contre le Mali viennent du Burkina de Blaise, où il a été préparé l’accord de Ouaga en 2013. Blaise Compaoré, parrain du MNLA, crée par la France de Sarkozy contre le Mali, pays souverain, membre de l’ONU, l’opposition malienne ne l’a jamais dénoncé.
C’est Soumaïla Cissé qui avait imposé des sanctions contre le Mali à travers les ambassades occidentales au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012. IBK n’était pas au pouvoir. Qu’est-ce que l’Occident a fait et la France ont fait pour libérer le nord du Mali alors que les autorités intérimaires sont légitimes pour eux. Si la France était sincère avec le Mali, elle pouvait organiser la reconquête du Nord avec le président intérimaire Dioncounda Traoré. Mais, elle a fait ce qui l’arrange.
S’il y a des scandales financiers, il y a eu plusieurs scandales sous les anciens régimes des démocrates. L’Initiative riz, les criquets, les scandales céréaliers sous le ministère des Zones arides et Semi- arides, les huit cents (800) pickups achetés en 2006 et disparus dans la nature sans audit, etc. S’il y a des critiques contre un régime, il y a aussi l’autocritique.
Quand le président IBK disait qu’il va instaurer l’honneur du Mali, il ne savait pas que le Mali n’existe pas et les Maliens ne savent pas leur existence. Ceux qui sont venus faire semblant d’aider le Mali, ce sont eux-mêmes qui sont en train d’enfoncer le Mali dans le trou. Qui a vendu le Mali aux Français ? C’est le régime ADEMA-PASJ.
Le président IBK devait faire l’audit de la transition comme le président actuel du Burkina l’a fait.
Comment l’Assemblée nationale rend le rapport sur les événements du 21 mai 2014 et ne donne pas d’avis sur le cas ATT. Sous le président ATT, dites-nous, quelle est l’institution de la République qui n’a pas été brisée, qui n’a pas été mise à terre ? La situation de l’armée est là et on parle de République du Mali !
Comment peut-on parler d’une République qui n’a pas d’armée ? C’est grave pour un officier général ! A présent, la France n’a pas réhabilité le maréchal Pétain qui avait pourtant apporté des gloires à la République française et sa récompense est son grade de maréchal.
Le professeur DioncoundaTraoré et Django Sissoko ont vendu Kidal à la France. Il faut le dire.
Aux partisans d’ATT, dites-nous la gloire que votre parrain a apportée au Mali et à son peuple de son incorporation dans l’armée malienne de novembre 1969 au 22 mars 2012 ? De l’arrivée du général ATT en 2002, notre armée n’a remporté aucune victoire sur l’ennemi si ce n’est en 2007 que le général Poudiougou avait pris l’initiative de dégager le blocus que les rebelles avaient installé sur la route de Kidal
La France est venue pour recoloniser le Mali. Les réalisations à Gao, à Tessalit sont énormes. Elle est là pour des générations ou l’éternité à moins que les Maliens ne se lèvent pour chasser la France. Ne pensez pas aussi que l’opposition, la France est votre amie. Non ! Elle n’a pas d’amis, elle a des intérêts à défendre et pour cela, elle est prête à sacrifier même des Français de souche à plus forte raison des immigrés qui ont eu la nationalité française qu’on peut déchoir à la minute.
L’exemple des journalistes français morts à Kidal. Votre seul avantage est qu’elle peut vous donner un visa d ‘entrée sur son territoire.
Les Maliens ont faim : depuis sous ATT, les Maliens avaient faim. Sous ATT, le sac de riz a été cédé à plus de 40.000 FCFA ici à Bamako et 50.000 FCFA à Kidal.
Qu’est ce vous avez dit ce jour es. La démocratie a régularisé les salaires qui ont subi une augmentation substantielle. Mais il y avait le soleil d’ATT avec ses entrepreneurs, ses hommes d’affaires, ses hommes qu’il a recrutés dans les diverses services. Où est le problème? Car chacun recrute ses hommes.
L’école des travailleurs sociaux qui était appelé dans le temps le CNDC (Centre national du développement communautaire) s’appelait un moment «l’école d’ATT» parce qu’il fallait t être du mouvement citoyen pour y accéder. Il y a eu même des mécaniciens qui avaient passé par cette école.
L’affaire des 263 fonctionnaires illégalement recrutés à la fonction publique est là. Les agents de la catégorie A que les ministres démocrates, les élus démocrates engageaient dans la fonction publique comme plantons et après on les régularise.
Le président IBK, depuis son arrivée au pouvoir, les salaires sont payés depuis le 15 du mois. Un fonctionnaire perçoit son salaire, le reste, il doit travailler honnêtement pour rendre service au peuple malien. Les paysans au champ, les éleveurs derrière leurs troupeaux, les artisans dans leurs ateliers !
Le problème de l’insécurité, mais l’insécurité n’a jamais baissé d’intensité depuis l’arrivée d’ATT au pouvoir. Ce sont les armes enlevées des camps de Kidal, la vente des munitions aux groupes rebelles qui continuent à faire la guerre.
En conclusion : si un héros ne meurt pas, c’est qu’il a trahi tel semble le cas d’ATT
Au lieu de rester à Dakar ou venir au Mali, il peut continuer sur l’île de Gorée. C’est mieux pour lui. Pour que chaque visiteur de l’île de Gorée aille voir l’ancien président du Mali, qui avait tramé avec l’ennemi contre son pays qui l’a tout donné.
Personne ne l’avait dit de partir. Il a fait tomber Moussa Traoré qui a fait dix (10) ans de détention et il est là avec tous les honneurs.
Quelle gloire militaire ATT nous a apportée durant toute sa carrière militaire de novembre 1969 (date de son incorporation dans l’armée malienne) au 22 mars 2012, date de sa fuite et de sa cachette dans la ville de Bamako?
Rien! C’est lui qui a fait tomber le Mali. Les hommes politiques intelligents du monde dont l’Américain Jimmy Carter ont tout fait pour qu’il ne revienne pas au pouvoir et c’est la raison pour laquelle, il l’avait donné un projet (lutte contre ver de Guinée) pour vivre en paix mais cet homme cupide a accepté de revenir.
La suite est connue avec son humiliation. Il aurait dû rester avec sa couverture de l’homme de la transition et il allait mourir en héros national. En cherchant son retour, vous cherchez d’autres problèmes dont vous ne mesurez pas les conséquences.
Dans le cas où ATT rentre de lui-même au Mali, il doit se constituer en prisonnier. En hissant sa photo et celle de sa femme, au milieu de la foule, vous humiliez davantage votre parrain. L’académicien Eric Ersona, dans son livre, «O Mali», avait dit que «La drogue est arrivée à Koulouba sous ATT».
Un professeur français avait confié à son homologue malien ceci : «Votre problème sous ATT, c’est que toutes les institutions sont bloquées. Il faut un changement. Mais malheureusement ce n’est pas le moment, ce n’est pas l’homme de la situation». (C’est- à-dire ce n’est pas Amadou Haya Sanogo l’homme qu’il fallait).
Dans la marche du 21 mai 2016, il y avait ceux qui avaient chanté Amadou Haya Sanogo, il y avait ceux qui avaient voté IBK. Même Moussa Traoré, demain, s’il sort, il aura ses partisans. Il faut se demander si les Maliens aiment vraiment le changement.
Un internaute, écrit sur Malijet, «Pour l’argent, le Malien est capable de vendre sa maman». Nous l’avions vu ici en 1976 des Maliens coupeurs de tête d’autres Maliens pour les vendre en Côte d’Ivoire à 500.000 F CFA. La marche du 21 mai 2016 n’est rien d’autre qu’une marche du tube digestif. Et on veut instrumentaliser le peuple. Vous luttez pour vous-même.
Dans le dernier gouvernement d’ATT, il vous a tous embarqués dans son bateau et le bateau a chaviré avec vous tous. Lui, il a pu avoir des gilets de sauvetage et il s’est retrouvé à Dakar. Il faut attendre votre soleil. Attendez 2018 pour battre campagne !
M. Soumaïla Cissé, depuis son embargo décrété contre le Mali au lendemain du coup d’Etat, continue de dénigrer le régime IBK. Mais le pouvoir appartient à Dieu, il donne à qui Il veut.
Au couple Konaré, restez tranquillement chez vous à Titibougou.
Soyons sérieux !
Yacouba ALIOU
Source: L’Inter de Bamako