En cette période de fraicheur, les denrées alimentaires sont presque mures, fraiches et disponibles voire partout à la portée des clients. Mais, le hic est que les revendeuses de Bamako ne semblent pas en tirer profit malgré que ces légumes proviennent en majorité de chez nous ici au Mali, à l’exception de quelques-uns qui sont importés de la Sous-région. Aujourd’hui, le commerce est moins dense et les vendeuses de légumes se plaignent du marché. Et, cela s’explique par la crise économique et financière du pays, car l’argent se fait de plus en plus rare.
Les légumes sont des aliments nutritifs et recommandés même pour la santé de l’Homme.
Cependant, à cause de la crise financière, ces fruits, même produits ici au Mali, ne semblent pas être à la portée de tous. Les prix sont actuellement abordables sur le marché, mais il y a la mévente. Or, ces plantes sont quotidiennement utilisées par les femmes ménagères. Donc, en aucun cas on ne peut s’en passer vu les bienfaits qu’ils nous procurent jour et nuit. Sur le marché de la capitale, Bamako, les bananes, les oranges, la laitue ; bref, les produits sont admirables et incitent à les déguster. Et compte tenu de la galère dans le pays, le prix des produits baisse. Toutefois, le marché se fait rare, la clientèle n’arrive pas à s’en procurer. C’est du moins ce qu’on a constaté au cours d’un passage auprès des revendeuses du Boulkassoumbougou, en Commune I du District de Bamako. «C’est vrai qu’actuellement les légumes sont moins chers, mais il n’y a pas de marché malgré tout, je n’arrive à m’en sortir que difficilement bien que je réalise quelques profits», nous a confié Mme Kadidia Koné, commerçante au marché dudit quartier.
À Sokonikoura, la vente, quant à elle, se fait en deux phases .Il y a les grossistes et les détaillants. Là-bas, les prix varient selon les saisons. Les sacs de certains légumes vont de 2000 à 3000 FCFA ou même plus. Et cela dépend aussi du genre de légumes ou de fruits. Puis la vente, aux dires de certaines revendeuses, s’effectue lentement. «Il n’y’a pas de marché maintenant. Par exemple, le prix du concombre que je prenais avant à 3000 francs a augmenté jusqu’à 10000 francs par sac. Et je me suis vu dans l’obligation de le revendre à 200 francs l’unité pour m’en sortir. Les clients se plaignent de cette cherté. Parfois, nous n’avons même pas de bénéfice, juste pour ne pas rester à la maison», a raconté Mariam, une vendeuse de concombres et salades.
Cependant, quels qu’en soient leurs prix, ces légumes restent nécessaires pour l’alimentation puisqu’on ne peut rien préparer sans légumes, tout comme on ne peut vivre sans l’eau. La quasi-totalité des légumes payés en gros est susceptible de diminution et la réalisation du profit est possible. Néanmoins, ce n’est pas aujourd’hui toutes les familles qui ont ce privilège, surtout que les frais des condiments ne suffisent même pas parfois. Chose qui ramène les ménagères à compléter souvent leurs prix de condiments. « Je viens de débourser une somme spéciale pour mes provisions. Cela vaut mieux pour moi que de faire des achats de tous les jours quand on sait que le prix ne sont pas stable sur le marché» nous a confié Mme Thiam Mariam Koné.
Marie Claire Dakono, Stagiaire : LE COMBAT