La liberté d’expression est en souffrance au Mali. Intimidations, menaces et disparition forcée de journalistes au Mali meublent le tableau sombre de la liberté de presse et d’expression. Le cas récent est l’arrestation de Hamidou Keita, jeune journaliste au journal hebdomadaire « Le Témoin » venu couvrir la marche des manifestants contre la France le mercredi 10 janvier dernier. Dans l’exercice de sa profession, Hamidou Keita a été arrêté pendant qu’il interviewait un marcheur devant l’Ambassade de France au Mali. Il a ensuite
Le jeune journaliste, malmené et molesté jusqu’à déchirer sa chemise a, il a été conduit au 1erarrondissement, où il a été séquestré en lui privant de son téléphone et son dictaphone. Il a fallu l’intervention rapide du président de la maison de la presse, Dramane Alou Koné, pour que le jeune soit relâché après deux heures de détention. Le jeune Kéïta n’est pas le seul. La journaliste Halima Ben Touré a aussi subi les affres de la police nationale au cours de cette marche.
Une fois de plus, la presse malienne dans l’exercice de son métier, est la cible d’agression policière dans un pays démocratique qui défend la liberté d’expression. Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Salif Traoré, est vivement interpellé pour que cesse ces actes qui n’honorent pas la police.
Dily Kane
mali24