L’Union européenne renforce sa coopération avec le Mali et la mise en œuvre de réformes structurelles concernant l’amélioration de la sécurité, de la gouvernance et de l’accès aux services de base dans le pays.
Cet appui supplémentaire, d’un montant de 50 millions d’euros, a été signé aujourd’hui par le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement Neven Mimica et la ministre malienne des affaires étrangères et de la coopération internationale Mme Kamissa Camara, à Nouakchott, en Mauritanie, en marge de la Conférence de coordination des partenaires et des bailleurs du G5 Sahel.
Le commissaire Mimica a déclaré: «Ces 50 millions d’euros supplémentaires réaffirment l’engagement continu de l’UE en faveur de la paix et du développement au Mali et de la population du pays. Ces fonds supplémentaires seront versés pour accompagner les progrès que les autorités maliennes se sont engagées à réaliser auprès du peuple malien, dans la mise en œuvre des réformes structurelles.» Ce montant additionnel permettra d’augmenter les enveloppes des programmes d’appui budgétaire en cours au Mali qui visent à accompagner la mise en œuvre de réformes dans des secteurs stratégiques sur le court terme. Ces réformes permettront de renforcer la sécurité sur le territoire malien, de lutter contre la corruption, d’améliorer l’accès à l’éducation élémentaire, en particulier pour les filles, d’améliorer l’accès à une justice équitable, d’augmenter l’offre de formation professionnelle, et de réduire l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
A cette occasion, plusieurs contrats ont été signés dans le cadre du Fonds européen de
développement: (i) 40 millions d’euros supplémentaires pour l’appui à la réforme et à la consolidation de l’Etat, (ii) 30 millions d’euros supplémentaires pour le contrat de réforme sectorielle du secteur de la sécurité alimentaire, de la nutrition et du développement agricole, (iii) un programme d’appui à la justice d’un montant de 7 millions d’euros, et (iv) un programme pour l’accès à l’eau potable à l’assainissement, pour 11,5 millions d’euros.
22 Septembre