Depuis sa réélection pour un second mandat, le président de la République réaffirme sa volonté d’instaurer la gestion transparente des affaires publiques. Pour y parvenir, Ibrahim Boubacar Keïta s’engage à relever le défi de bonne gouvernance. Aussi, il s’appuie sur la création d’un ministère dédié à la Transparence qui veillera à la moralité et à la pertinence de la dépense publique.
Dans son discours à la nation , le Président IBK se réjouit des résultats louables, tout en préconisant plus de gestion transparente dans notre pays. « Malgré les nombreuses difficultés auxquelles nous faisons face de façon quasi quotidienne, notre action de redressement national a commencé à porter ses fruits », argue-t-il. Avant de reconnaître que beaucoup reste encore à faire.
Pour ce faire, le président IBK invite l’ensemble des Maliens à avoir une seule Volonté et un seul Destin. Aussi, il pense qu’une exigence d’amélioration de la gouvernance est une forte et exigeante interpellation. « Cette juste revendication m’oblige aujourd’hui plus qu’hier à créer le socle de confiance indispensable dans notre relation avec les citoyens. Cela passe par des reformes systémiques courageuses. Telle est la raison de la création d’un ministère dédié à la Transparence qui veillera à la moralité et à la pertinence de la dépense publique », explique-t-il.
Dans sa profession de foi, le président IBK affirme avoir pris l’engagement d’intensifier son combat pour la moralisation de la gouvernance malienne. Car, dit-il, cette moralisation est indispensable pour obtenir l’adhésion des populations à l’action des pouvoirs publics et pour restaurer une relation de confiance entre citoyens et décideurs.
Ce qui est un défi à relever au Mali où des efforts doivent être faits au niveau de la gouvernance qui est à 3.0. Cela s’observe sur la base des résultats de la dernière évaluation des politiques et institutions publiques en Afrique subsaharienne faite par la Banque mondiale ».
Mahamane Maïga
Source: lejecom