C’est aujourd’hui que prendra fin à Bamako le 8è Atelier régional des gestionnaires de formation et des ressources humaines de la région de l’Organisation mondiale des douanes de l’Afrique occidentale et centrale (OMD – AOC).
Débutée depuis le lundi dernier, cette session annuelle a pour thème central : «De l’élaboration à la mise en œuvre effective des outils modernes de gestion des ressources et de la formation : pratiques, défis et opportunités pour les administrations des douanes de l’Afrique occidentale et centrale».
Venus de plus d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les participants se familiariseront, lors des échanges, avec les outils développés et mis en œuvre dans certaines régions par l’Organisation mondiale des douanes.
Selon les organisateurs, cette thématique est déclinée en sous thèmes. Elle permettra aux administrations douanières présentes d’atteindre les objectifs de performance et de mobilisation assignés. Dans un contexte où le commerce mondial est en perpétuelle évolution.
S’exprimant à ce sujet, le directeur régional du renforcement des capacités de l’Organisation mondiale des douanes pour l’Afrique occidentale et centrale a insisté sur la nécessité de relever le niveau des ressources humaines de qualité. «Il faut des cadres bien formés, capables de relever les défis auxquels est confrontée l’administration des douanes : mobilisation des recettes, facilitation des échanges, afin de rendre notre économie davantage compétitive», a souhaité Tafili Ebenezer.
Par ailleurs, le représentant du vice-président de l’OMD – AOC, le Guinéen Karounka Kondé, a également souligné l’intérêt pour le Mali d’abriter cette session. Selon lui, cet atelier permettra de mieux outiller les douanes maliennes par rapport à la modernisation de la formation et de la gestion des ressources humaines».
Se réjouissant de la tenue de cette rencontre annuelle à Bamako, le directeur général des douanes maliennes a exprimé le besoin de former les ressources. En cela, l’inspecteur général Aly Coulibaly pense qu’il s’agira de stimuler le capital humain afin qu’il puisse répondre aux attentes et participer à la maximalisation de la mobilisation des ressources financières.
Mahamane Maïga
Source: lejecom