La rencontre, qui se tient du 12 au 14 décembre, regroupe les experts du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, du Togo, du Sénégal et du Mali. Les experts du Cameroun et du Tchad, en raison de leur proximité avec le Nigeria, participent également à cette rencontre en plus de ceux de la France et du Québec, a-t-on appris sur les lieux.
Evoquant l’objectif de cette rencontre, le procureur en chef au sein du directoire des poursuites criminelles et pénales du Québec et président de l’Association internationale des procureurs et poursuivants francophones (AIPPF), Sabin Ouellet, a affirmé qu’il s’agit d'”échanger sur les meilleures pratiques afin d’augmenter la fluidité de nos échanges en matière de collaboration entre services de poursuite pour lutter dans le cadre des enquêtes contre la criminalité organisée frontalière”.
De façon concrète, a-t-il expliqué, “nous devons accélérer le processus de mandat d’arrestation, de perquisition et d’échanges d’informations à la suite de ces mandats de perquisition”.
Pour réussir cette mission, le représentant de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Christophe Guilhou, a indiqué que son organisation est prête à accompagner l’initiative du fait du caractère transversal et de plus en plus globalisé des phénomènes du terrorisme. Les investigations et les poursuites de ces crimes ne peuvent plus s’appréhender dans le cadre et les limites de la juridiction d’un seul Etat, c’est pourquoi les acteurs de la sous-région doivent s’approprier les outils en matière d’information et de communication pour être à la hauteur des menaces, a-t-il précisé.
Selon les organisateurs, cette rencontre a pour thème “La criminalité transnationale en Afrique de l’Ouest”. Il est à noter que ce colloque est organisé par le gouvernement malien en partenariat avec l’OIF et l’AIPPF.