«… Mais, j’ai, aujourd’hui, une préoccupation qui me tient à cœur : c’est l’Ecole. Car, vous ne pouvez pas parler aux cadres maliens, surtout de la génération actuelle, sans être effaré par leurs types d’expression ; l’écrit est encore pire ! Je vous assure que c’est grave…». C’est là le constat (sombre) fait par IBK qui parlait de l’école malienne dans une interview accordée au journal «Construire l’Afrique», en avril 2007. Aujourd’hui, sous sa présidence l’école traverse la pire période de son existence. Retour sur certains propos d’IBK.
«… Mais, j’ai, aujourd’hui, une préoccupation qui me tient à cœur : c’est l’Ecole. Car, vous ne pouvez pas parler aux cadres maliens, surtout de la génération actuelle, sans être effaré par leurs types d’expression ; l’écrit est encore pire ! Je vous assure que c’est grave.
Ce pays qui a fourni les meilleures élites à la sous-région, est à la traîne. Or, tout pays qui n’aura pas su soigner la qualité de ses ressources humaines ne sera pas convié au banquet de l’avenir.
Mes amis et moi, sommes conscients des grands enjeux et des grands défis à relever dans ce secteur.
Pour que l’enseignement soit meilleur, nous devons savoir apporter des réponses à la qualité du système éducatif ; à la pertinence des programmes ; à la revalorisation de la profession d’enseignant.
Au cours des cinq prochaines années, mon programme sera axé, si je suis élu, autour de la préoccupation majeure de l’éducation, car, c’est elle qui déterminera tout.
Le progrès et l’avenir du Mali reposent sur la réhabilitation de l’éducation; une bonne formation de nos enfants nous permettra de disposer de cadres compétents, qui auront l’avantage d’être formés sur place, dans notre environnement.
C’est ainsi que nous résoudrons donc le problème de la formation de nos enfants à l’étranger; ils n’auront plus de raison de s’y rendre. Une bonne éducation, prodiguée au Mali, permettra, également, de régler le problème de l’émigration ; car elle fera des Maliens, des créateurs de richesses, chez eux; ils seront plus aptes à entreprendre, ici, au Mali… ».
Source: L’Aube